Résumé : Samy se promet d'aller demander conseil à un homme de loi afin de régulariser une fois pour toutes la situation de son fils. En attendant, il repense à Manel qui ne tardera pas à rentrer, et pour fêter son retour, il pense à lui acheter un cadeau… 40eme partie En fin de journée, il entre dans une bijouterie et choisit une fine chaîne en or avec un joli pendentif en forme de cœur. Il pense à la réaction de Manel à la vue de ce cadeau et sentit son cœur léger et heureux. Il rentre à la maison et, comme à son habitude, s'allonge un moment devant la télé pour lire son journal. Il faisait frais, et il dut au bout d'un moment se lever pour allumer le chauffage. La sonnette de la porte retentit. Il jette un coup d'œil à la pendule du couloir et se demande qui pouvait venir à cette heure assez tardive de la soirée. Sans trop se poser de questions, il va ouvrir et se retrouve nez à nez avec Wahiba. Sans se formaliser, cette dernière le repousse pour pénétrer sans ambages dans l'appartement. - Alors, tu nous laisses sur le seuil moi et Merouane ? Samy eut à peine le temps de réagir pour remarquer que le jeune garçon avait accompagné sa mère. Cette dernière hausse les épaules d'un air désinvolte. - La dernière fois tu t'es inquiété pour lui, alors j'ai préféré le ramener avec moi ce soir. Samy demeure sans voix, tandis que Wahiba, prenant son fils par la main, se dirigeait sans aucune gêne vers le salon. -Mais… mais… s'écrie enfin Samy. Tu… tu n'imagines tout de même pas que je vais me taire et te laisser venir quand cela te chante. - Tu vas arrêter ton cirque Samy ! Je ne viens pas quand cela me chante. Manel n'est pas là et je viens te tenir compagnie, tu devrais plutôt me remercier. - Hein ! Te remercier ? Tu débarques chez moi en pleine nuit, sans crier gare, et je dois faire une révérence ! Mais te rends-tu compte de ce que tu es en train de faire ? - Oui. Je m'en rends parfaitement compte. S'il y a quelqu'un à blâmer c'est plutôt toi. Tu oublies ton fils, tu ne lui donnes plus aucun signe de vie, tu le rends malheureux, et tu veux que je me taise. - Je ne sais plus quoi te dire ni comment t'expliquer. Nous avons assez discuté sur ce sujet et je te répète que j'ai une femme qui attend un enfant. Je ne peux prendre aucune décision dans l'immédiat. - Peu importe. Mais Merouane a besoin de sentir ta présence auprès de lui. Tu es son père ! Ce père qu'il a tant cherché, qu'il a tant désiré. Maintenant qu'il te retrouve, tu le fuis. - C'est faux. Je ne le fuis pas. - Mais si, c'est le cas, sinon, pourquoi me reprocherais-tu de venir chez toi ? -Euh… Tu vois bien que je j'habite dans un immeuble et que ma femme est absente. Si jamais un voisin te voit. -Ta… ta… ta…, tu recommences encore ce cirque de voisins et de mégères. Tu donnes plus d'importance aux dires des gens qu'à ton propre fils. À suivre Y. H.