Transport urbain à Mostaganem : La direction des transports annule l'augmentation des tarifs “L'augmentation des tarifs du transport urbain intra-muros, unilatéralement décidée par le bureau locale de l'Union nationale des chauffeurs de taxi (Unac), n'est pas réglementaire. Par conséquent, elle relève de la contravention que les usagers se doivent de dénoncer, en déposant une plainte contre le chauffeur de taxi qui l'exige auprès des services de la police ou de la direction des transports.” L'attitude de la direction des transports de la wilaya est, on ne peut mieux, claire et explicite. Rejetant la procédure et la manière avec laquelle l'initiative unilatérale a été mise en application, la même direction, soucieuse de la préservation de l'autorité de l'Etat, invite, cependant, le syndicat concerné à user des voies légales et réglementaires prévues pour asseoir toute éventuelle révision des tarifs en vigueur. Bien entendu, la position de la direction des transports n'a pas été du goût des chauffeurs de taxi affiliés à l'Unac. En rangs dispersés, nombre d'opérateurs parmi la corporation ont entamé, ce lundi, un débrayage. Un mouvement de grève qui, de par son impact quasiment nul, ne semble pas avoir dérangé, outre mesure, les services de la direction des transports. Profitant du consentement des usagers mal informés, nombreux sont les chauffeurs de taxi qui extorquent indûment le supplément aux clients. Annoncée vendredi passé, et mise en application le lendemain samedi, l'augmentation de l'ordre des 50% concerne les tarifs du transport urbain en intra-muros. Ainsi, sur toutes les navettes ralliant le centre-ville aux différents quartiers et cités, les tarifs de la place, fixés jusque-là à 10 et 15 DA, sont, depuis, passés à 15 et 20 DA. M. O. T. L'UGCAA de Relizane dénonce : Le P/APC de Jdiouia abroge un arrêté… interministériel Le P/APC de Jdiouia semble faire peu de cas de la hiérarchie des textes en matière de législation, à en croire une requête adressée par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) au wali de Relizane, dont une copie a été transmise à notre bureau. En effet, selon le responsable de la section locale de l'UGCAA, le P/APC en question a purement et simplement “abrogé” l'arrêté interministériel daté du 10 octobre 1994, fixant les tarifs de l'enlèvement et des opérations préalables à la mise en fourrière des véhicules, ainsi que les frais de leur garde. Ainsi, alors que l'arrêté interministériel fixe ces frais à 60 DA/jour, dans le cas d'un véhicule de transport urbain d'un poids excédant 3,5 tonnes, l'arrêté communal fixe le tarif journalier à 340 DA. Le courrier cite à titre d'exemple le cas d'un transporteur ayant écopé d'une mise en fourrière, qui s'est retrouvé “doublement sanctionné” de ce fait. Outre l'immobilisation de son moyen de subsistance pendant 61 jours, le malheureux opérateur a dû payer pas moins de 20 740 DA de frais de fourrière, au lieu des 3 660 DA fixés par l'arrêté interministériel. Partant de ce cas concret, le syndicat s'insurge contre les P/APC qui bafouent la réglementation en vigueur. Le responsable local de l'UGCAA dénonce également l'attitude de la direction des transports, “à laquelle maintes réclamations ont été adressées”. M. Seghier