La presse démocratique continue de subir un harcèlement inadmissible de la part du pouvoir. Après avoir usé et abusé du fallacieux argument commercial et que la totalité des journaux eurent acquitté leurs dettes réelles ou supposées, le pouvoir passe à une autre étape, il brandit la diffamation contre les journalistes des quotidiens Le Matin et Liberté pour mettre la presse démocratique sur la défensive et l'empêcher d'exercer sa mission d'information de l'opinion publique sur les malversations et le pillage des ressources du pays, organisés au plus haut niveau des institutions de l'Etat dans l'espoir de faire taire définitivement toute expression de contestation. Ces manœuvres d'intimidation et de pression visent à rétrécir des espaces de liberté conquis de haute lutte et aux prix de grands sacrifices par les journalistes et la société. Le MDS exprime sa sympathie et sa solidarité totale aux journalistes soumis aux pressions intolérables de l'appareil répressif de l'Etat Notre mouvement réaffirme avec force sa détermination à poursuivre son action aux côtés des forces patriotiques et démocratiques pour continuer à protéger la presse démocratique et la mettre à l'abri des luttes de clans et des ambitions étroites de pouvoir. Il continuera à agir pour l'instauration de l'Etat de droit en mesure de poursuivre ceux qui sont responsables du pillage du patrimoine national dans toutes les sphères de l'Etat et de les traduire en justice pour leur faire payer leurs crimes. Le bureau national du MDS Alger, le 7 septembre 2003