à l'inverse des années précédentes, le marché des transferts pour l'intersaison n'a pas été tellement prolifique cet été pour une raison toute simple. Lassés de débourser des sommes colossales pour s'acquérir des grosses pointures sans avoir eu souvent à apprécier un quelconque retour d'investissement dans le sens où les joueurs recrutés à coup de milliards parfois ne justifiraient guère sur le terrain un tel sacrifice financier, les présidents de club ont préféré changer de politique. Désormais, la priorité est donnée à la promotion des jeunes talents au sein même des clubs comme c'est le cas à l'USMA, le MCA, et autres le WAT où le recrutement de joueurs prometteurs à un coût nettement inférieur comme c'est le cas à la JSK, le CRB, ou encore l'USMH. C'est ainsi que seule l'ESS et à un degré moindre l'ASO, ont consenti des efforts financiers importants pour renforcer l'effectif. Serrar, profitant de la manne financière dont il dispose, a réussi d'abord à convaincre son baroudeur Himani pour près de deux milliards, selon des sources concordantes à rester à Sétif au moment où le boss kabyle était prêt à casser sa tirelire exceptionnellement pour faire revenir en Kabylie son ancien attaquant. Hakoum ne s'est pas limité à cela puisqu'il a arraché le trio tlemcénien Ghezzali-Djallit-Benmoussa pour la somme de 7 milliards dont 3 juste pour le premier nommé. Si l'on ajoute les autres recrues et les joueurs qui ont rempilé (un Metref coûte au moins 1,5 milliard), il va sans dire que l'ESS vient largement en tête des marchés des transferts. L'ESS est talonnée par l'ASO qui aura étonné plus d'un cette intersaison. Echaudé par une saison précédente catastrophique, le président Medouar a misé sur un entraîneur compétent en la personne de Méziane Ighil et surtout sur un renfort en matière d'effectif qui concerne pas moins de 10 joueurs. Le plus gros coup pour Medouar, c'est d'avoir fait signer Djediat pour près de 1,5 milliard alors que Seguer n'est pas loin également. Le champion en titre, le MCA, n'a pas fait de folie même si le recrutement de Ammour a coûté tout de même 900 millions au Doyen. Alors que l'USMA s'est limitée au défenseur Ziane-Chérif qui a coûté 700 millions de centimes. à la JSK, club réputé pour une politique de recrutement soutenue, Hannachi a certes casqué pour le gardien Asselah pas loin de 1 milliard de centimes mais il a préféré miser sur les jeunes à bon prix. Cependant, il y a lieu de se poser la question de savoir pourquoi ces primes de signature continuent à exister au moment où la réglementation de la fédération l'interdit.