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L'éternelle question des logements sociaux inoccupés
Sous-loués ou revendus à Oran
Publié dans Liberté le 04 - 10 - 2010

Personne n'est en mesure de fournir un chiffre exact sur cette situation bien que le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, ait donné un aperçu sur les logements type F1 qui ne dépassent pas les 13 000 unités au lieu de 25 000 à l'échelle nationale, et a minimisé l'importance des chiffres concernant les logements inoccupés appartenant à l'OPGI, en réponse à une question orale à l'APN.
Au moment où tous les responsables locaux de la wilaya d'Oran affirment haut et fort que des milliers de demandes de logements sociaux des 26 communes de la wilaya sont déposées au niveau des commissions des 9 daïras, chargées de la distribution des logements sociaux, des dizaines de logements sociaux, et même LSP, sont sous-loués ou revendus au vu et au su de tout le monde.
Certains sont inoccupés ou prêtés à des proches. Personne n'est en mesure de fournir un chiffre exact sur cette situation bien que le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme Noureddine Moussa ait donné un aperçu sur les logements type F1 qui ne dépassent pas les 13 000 unités au lieu de
25 000 à l'échelle nationale, et a minimisé l'importance des chiffres concernant les logements inoccupés appartenant à l'OPGI, en réponse à une question orale à l'APN. Profitant des aides de l'Etat à l'acquisition d'un logement décent, les bénéficiaires considèrent leurs actes frauduleux comme un droit, ce qui accentue la colère des nécessiteux.
“Si un bénéficiaire loue son logement social ou LSP, ceci prouve qu'il n'est pas dans le besoin. Je paye 10 000 dinars/mois de location pour un F3 distribué, il y a juste une année. Son propriétaire profite de ma situation. C'est injuste !” affirme un père de famille dont le nouveau salaire ne dépasse pas les 35 000 dinars.
En effet, il suffit de contacter un courtier ou une agence immobilière, pour se rendre compte des logements disponibles à la location ou à la vente. Malgré les contrôles des agents de l'OPGI, des logements sociaux ont été revendus à des prix dérisoires faute d'acte de propriété, juste pour acheter une voiture, ou pour gagner un pactole que certains considèrent comme un droit.
“J'ai bénéficié d'un logement. C'est un droit pour chaque Algérien. L'occuper ou le vendre, je suis libre de mes actes,” se justifie un bénéficiaire de logement social. À Oran, le phénomène de location des logements sociaux ou des logements acquis dans le cadre de la fonction du bénéficiaire est légion. Le quartier de l'USTO bat tous les records. On retrouve toutes les couches sociales dans la liste des fraudeurs.
Face aux multiples subterfuges des demandeurs, l'OPGI, l'agence foncière, les APC et daïras sont complètements dépassés. “Le contrôle est dérisoire. Il y a des logements, et même des locaux commerciaux, appartenant aux communes, qui sont sous-loués, sans qu'aucun élu ne dénonce ces pratiques frauduleuses,” s'insurge un groupe de chômeurs.
De leur côté, des bénéficiaires n'hésitent pas à fustiger la qualité des travaux des logements distribués. “J'ai dépensé plus de 10 millions de centimes pour rendre mon logement LSP habitable,” précise un habitant de la cité des 220 logements LSP d'Oued Tlélat, avant d'ajouter : “Les réclamations sont inutiles. Devant la crise, nous voulions juste avoir un toit pour nous protéger.”
Quant aux bénéficiaires d'un F2, en 2004, ils pensent déjà à déposer un nouveau dossier pour un éventuel F3 pour séparer les filles des garçons qui ont 6 ans de plus depuis…


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