Le Conseil national interprofessionnel de la filière tomate a évoqué le problème de soutien de l'Etat qui est de 3,50 DA (200 DA pour le producteur et 1,50 DA pour le transformateur). La direction des services agricoles a accueilli récemment, une réunion du Conseil national interprofessionnel de la filière tomate (CNIFT), sous la présidence de son président, Messaoud Chebbah, englobant les autres membres du conseil, à savoir des agriculteurs, des transformateurs, des promoteurs versés dans la production de l'emballage métallique et de l'engrais, ainsi que des spécialistes dans la recherche et l'environnement, et des consommateurs. À l'ordre du jour de cette réunion, le bilan de la campagne 2009-2010 de la production de la tomate industrielle et maraîchère au niveau de quatre wilayas de l'Est, à savoir Annaba, Guelma, Skikda et El Tarf. Un bilan très positif, selon les chiffres publiés : 240 000 tonnes de tomates fraîches, l'équivalent de 44 000 tonnes double concentré à 28 %. Le conseil a évoqué également le problème du soutien de l'Etat qui est de 3,50 dinars (200 dinars pour le producteur et 1,50 dinar pour le transformateur), ce qui a conduit les débats autour d'une utilisation rationnelle des potentialités, ayant un impact direct sur l'augmentation du rendement des producteurs. Autre point soulevé, l'introduction de la mécanisation de la culture, qui nécessite une attention particulière, dans la mesure où il faut revoir l'approche technique logistique, d'après les déclarations de M. Chebbah. Autres préoccupations, le choix variétal et l'irrigation qui ont été longuement discutés par les membres du conseil, qui ont décidé de reconsidérer le mode d'irrigation au goutte à goutte, “au vu des quantités trop élevées qu'exige cette culture (7 000 m3/hectare). Aussi, un appel solennel est lancé pour promouvoir le volet de la recherche et du développement, afin d'optimiser les charges engagées. Le conseil devait enfin conclure par la désignation d'une commission très restreinte chargée d'enrichir les différents points soulevés, et qui seront soumis au ministre de l'Agriculture dans le but d'obtenir “toute forme de soutien”, pour pouvoir tracer la campagne 2010-20011 dans les meilleures conditions.