On apprend, de source proche de milieux céréaliers, que les mesures de restriction des quotas d'approvisionnement en blé, ayant touché ces derniers mois des transformateurs, ont été levées en retournant au système d'approvisionnement à moins de 50% des capacités de production pour tous les transformateurs. Ainsi, le gouvernement a répondu positivement aux doléances de ces derniers qui s'étaient plaints de la limitation des quotas dont les taux, pour certains, étaient descendus jusqu'à 10% de leurs capacités, en les pénalisant lourdement. L'on apprend, également, que cette levée constitue une première étape pour trouver une solution appropriée et adéquate aux autres problèmes qui ont secoué le marché des céréales. L'on cite la levée prochaine des interdictions frappant les exportations des pattes et couscous fabriqués à partir du blé importé. Cette interdiction, imposée depuis plusieurs mois, avait stoppé net les exportations algériennes en perdant les marchés difficilement conquis en Afrique et même dans les pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique au profit de concurrents étrangers. Cette mesure sera accompagnée de l'exonération d'impôt pour les quantités de blé importé, destiné à la production des produits réexportés. À travers ces mesures, le marché céréalier qui a traversé une zone de turbulence prononcée, alors qu'il y a une abondance affichée de surstockage, va pouvoir de nouveau respirer et retrouver ses marques pour permettre de rationaliser l'immense réservoir de capacités productrices installées pour assurer l'approvisionnement du marché national et se placer sur le marché extérieur. L'Algérie compte plus de 250 unités de production appartenant toutes au secteur privé.