Expo Quino L'exposition En voyage avec Mafalda de Quino, qui devait orner les murs d'une des salles d'exposition du Fibda, a été décrochée juste après l'inauguration. Les organisateurs ont jugé inutile d'accrocher et de la garder visible dans la mesure où l'artiste, Quino, n'a pas pris part au Fibda. Une défection de toute dernière minute ! “L'hôte” de Jacques Ferrandez épuisée La bande dessinée de cet artiste, adaptée d'après une nouvelle d'Albert Camus extraite de l'ouvrage l'Exil et le royaume, a été épuisée. Hier matin, aucune trace de cette BD, mais comme lot de consolation, les albums de la collection “Carnets d'Orient”, parus précédemment, étaient encore disponibles à la boutique Fibda. Les extras du Festival Le Fibda offre aux bédéistes la possibilité de se réunir, d'échanger des idées et peut-être même d'envisager des perspectives de collaboration. Et parfois, il y a de jolies surprises ! Par exemple, vendredi soir, Native (USA) a réalisé une magnifique fresque pour le Fibda. Et avant-hier soir, nous avons découvert un autre talent, le bédéiste belge Romain Renard. Guitariste et chanteur de talent, il a dispensé un mini-concert à la salle de conférences et a interprété une chanson intitulée Alger. Forte affluence du public À quelques heures du tomber de rideau sur la troisième édition du Fibda, on peut affirmer, sans l'ombre d'une hésitation, que cette édition a été un réel succès populaire, compte tenu de la forte affluence du public vers les salles d'expositions, les projections et même les conférences et les ateliers. En plus de l'atelier, organisé avec l'association Anit pour les enfants, le Fibda a reçu, avant-hier, la visite d'écoliers. Hier matin, le public était également au rendez-vous, en nombre moins important que le week-end certes, mais les visiteurs étaient quand même présents à ce dernier rendez-vous. Conférence sur l'adaptation de romans en BD Le choix d'une adaptation repose surtout sur “l'envie d'un dessinateur de mettre en image un texte qu'il a beaucoup aimé. L'envie vient de l'auteur ; après, il peut s'inscrire dans une collection. Pour ma part, les éditions Gallimard avait une collection et ils m'ont proposé de travailler dans ce contexte-là”, a déclaré Jacques Ferrandez, hier matin, durant la conférence portant sur l'adaptation de roman en BD. Le bédéiste américain Brandon Jerwa, dont le travail sur les produits dérivés de différentes productions telles que Stargate est largement connu, dira : “Je cherche le moyen de raconter une nouvelle histoire à travers l'adaptation, tout en essayant de me rapprocher le plus possible du héros. Et il y a tout un environnement autour qu'il faut reproduire. G.I. Joe, par exemple, est principalement destiné à un public d'adolescents et d'adultes, mais il était destiné initialement aux enfants, donc je ne dois pas sacrifier, dans mon adaptation, l'une des trois catégories. Je dois les prendre toutes les trois en considération.”