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Le feuilleton se poursuit
Crise institutionnelle belge
Publié dans Liberté le 19 - 10 - 2010

Le énième ultimatum fixé par le roi des Belges aux vainqueurs des législatives de juin pour raccommoder le pays est arrivé à son terme, sans résultat. Hier, Bart De Wever, patron du parti autonomiste flamand NV-A, grand vainqueur des élections de juin, devait remettre au roi Albert II son rapport censé clarifier les positions de chacun des partis concernés par les discussions de formation d'un gouvernement. Depuis juin, De Wever et son pair Elio Di Rupo, patron de l'autre parti fort, le PS Wallon, ont joué au chat et à la souris, se regardant en chiens de faïence. Et pourtant, l'autonomiste flamand avait accepté le choix du roi de confier au Parti socialiste Wallon (francophone) la formation d'un gouvernement. Las de voir De Wever faire obstruction, Di Rupo avait jeté l'éponge et le roi a donné au leader flamand cette mission de “clarification”. Le socialiste francophone, parfait homme de coulisses et remarquable négociateur, à en croire les observateurs de la scène bruxelloise, a accusé son rival flamand d'avoir rejeté toutes les propositions, pourtant considérées comme de nouvelles avancées en matière d'autonomie des régions. Bart De Wever dit la même chose : chaque fois que les Flamands proposent un plan de sortie de crise… les francophones le rejettent. Guerre de sourds à la belge ! Depuis cent vingt-six jours, la Belgique joue “sa dernière chance”, mais tout s'est passé comme si la crise n'était pas aussi gravissime que le prétendent certains observateurs. On a l'impression que les Belges s'amusent à se faire peur avec leur guerre linguistique. Wallons et Flamands font toujours chambre commune, même s'ils ont des rêves à part, pour reprendre le verdict d'un spécialiste.
Le vieux couple belge semble au bord de la rupture, mais ce n'est pas encore la séparation. Le roi Albert II n'en finit pas de nommer des conciliateurs, des modérateurs, des médiateurs, des clarificateurs. Et depuis les législatives de juin, le pays qui n'a plus de gouvernement fonctionne le plus normalement avec un Premier ministre “transitoire” qui expédie les affaires courantes. Ce qui n'empêche pas la Belgique de présider l'Union européenne jusqu'à la fin de l'année. La majorité des Belges ne croit pas à l'éclatement de leur pays, même si des politiques en parlent désormais ouvertement.
Mais ce n'est parfois qu'un épouvantail à agiter face à l'adversaire. En réclamant ouvertement la scission, les Flamands veulent avancer encore un peu plus dans l'autonomie. Et pour clarifier, Dart De Wever clarifie les exigences flamandes. En matière de justice, le rapport préconise de donner toutes les compétences (à part le Conseil d'Etat) aux régions. Pour l'emploi, c'est à peu près la même chose : le contrôle et l'accompagnement des chômeurs, les congés payés, les interruptions de carrière... tout va aux entités fédérées. La loi de financement accorderait un mécanisme de solidarité à minima. Enfin, pour les communes de l'arrondissement de Bruxelles, dites “BHV”, un système de scissions “horizontales” et “verticales” donnerait largement satisfaction aux revendications flamandes. “C'est à prendre ou à laisser”, a dit Bart De Wever. Le PS wallon remarquait que ce rapport “ne rapproche pas les points de vue entre francophones et néerlandophones, ce qui était pourtant l'essence même de la mission que le roi avait confiée au nouveau leader Flamand. Le feuilleton belge n'est pas près de prendre fin. Les Belges comptent sur leur roi pour trouver une nouvelle piste.


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