RELIZANE : Manque de liquidités dans les bureaux de poste La wilaya de Relizane fait figure depuis plus de trois mois de région quasiment “désargentée”. Et pour cause. Le manque de liquidités au niveau des établissements financiers et autres bureaux de poste locaux a atteint un seuil critique, alimentant l'essentiel des conversations. Désorientée par cet “assèchement” aussi soudain qu'inexpliqué des réserves financières des agences bancaires et postales, les usagers appréhendent avec angoisse la date de virement de leurs maigres salaires et pensions de retraite avec son lot de chaînes interminables devant les agences postales. “Effectuer, de nos jours, un retrait d'argent au niveau des bureaux de poste, après un mois de labeur, s'assimile presque à un véritable parcours du combattant”, estime un fonctionnaire. Un parcours éprouvant et parsemé d'embûches, puisque la chaîne des usagers devant la recette principale, durant les derniers jours, débordait dans la rue et s'étirait sur plusieurs centaines de mètres, sur trois rangs. Avant-hier, un usager pris d'un malaise a même dû être évacué à l'hôpital par les éléments de la Protection civile après avoir perdu connaissance. Des riverains de la poste nous ont même affirmé que durant les dernières 48 heures, certains retraités ont commencé à faire la chaîne devant les locaux postaux juste après avoir effectué la prière d'el-fadjr, dans la mosquée Ennour voisine. Le virement des pensions de retraite ayant coïncidé, en cette fin du mois d'octobre, avec celui de la prime de rendement des fonctionnaires de l'Education, des salaires des entreprises privées et ceux des corps constitués a contribué à aggraver la tension que subissent actuellement les bureaux de poste locaux. Selon un guichetier de la grande poste, la direction a battu le rappel du ban et de l'arrière-ban de ses employés. Même les responsables ont dû “mettre la main à la pâte” pour faire face à l'afflux massif des usagers. Aux dernières nouvelles, les employés de la poste ont été contraints de rester mobilisés jusqu'au crépuscule, mardi dernier. Une situation aberrante qui pénalise autant les postiers que les usagers. B. Mourad Oran : GDYEL, nouvelle zone d'activités industrielles Dans le cadre du programme d'expansion des zones d'activités industrielles, les services compétents de la wilaya d'Oran choisissent la localité de Gdyel où la demande est importante. La commune est appelée à absorber une part non négligeable de l'offre des terrains industriels. Sur ce plan, nous apprenons que les potentiels investisseurs sont tenus de respecter les quotes-parts attribués. Il importe de souligner que le traitement des demandes des investisseurs est initialement passé au peigne fin par des bureaux d'études spécialisés qui interviennent dans l'audit des zones d'activité et les servitudes. Dans cet ordre d'idées, plus de 300 hectares de terrain foncier industriel répartis sur 400 lots ont été traités par les bureaux d'études au profit de quelque 300 opérateurs économiques. Les supports d'investissement ciblent plusieurs secteurs d'activité comme la transformation du plastique, le cuir, l'agroalimentaire, le BTPH et l'industrie mécanique. K. REGUIEG-YSSAAD