Le titre de notre article de jeudi sur le remaniement du gouvernement français semble avoir suscité un malaise auprès de nombreux lecteurs qui n'ont pas manqué de nous le faire savoir par courriel. L'expression “fille de traître” qui a choqué a été utilisée par Jeannette Bougrab elle-même. Par son emploi, elle voulait rendre compte de la violence de sa campagne électorale pour les législatives de 2007 dans le quartier de Barbès. C'est ce contexte que Liberté a voulu restituer. On n'a jamais suggéré que la secrétaire d'Etat française était comptable des choix et des engagements de son géniteur. Ces choix ne sont pas transmissibles par filiation. Dont acte.