Le directeur des œuvres universitaires d'Alger-Centre, M. Hocine Bouhara, s'est réuni hier à la résidence universitaire de Ben Aknoun filles avec les syndicats des différentes résidences affiliés à l'UGTA. Une réunion qui intervient suite aux différents communiqués adressés par le syndicat de l'UGTA des résidences universitaires Ben Aknoun 1, 2 et 3 réclamant une série de mesures liées à leur travail et dénonçant une gestion deux poids deux mesures du directeur de la DOU Alger-Centre. En présence de nombreux directeurs de cité, M. Bouhara s'est engagé à prendre en charge les doléances des syndicats des sections représentant ces cités. “Nous avons organisé la réunion d'aujourd'hui pour montrer qu'il n'y a aucun conflit entre la DOU Alger-Centre et les syndicats UGTA. La preuve est que la plupart des syndicats ont répondu présent. Je suis très satisfait des pourparlers et ils (les syndicats) ont fini par adopter le bilan financier 2009/2010. Le débat était serein et nous avons évoqué tous les problèmes, notamment celui relatif aux œuvres sociales, cogéré par la DOU, le comité des œuvres sociales et les syndicats. Beaucoup d'efforts ont été faits pour l'assainissement et le redressement de ce dossier. Les syndicats ont quitté la réunion, satisfaits du bilan soumis par la DOU. Quant aux absents, je dirais qu'ils ont tort et le boycott n'est pas une solution. Toutefois, les portes leur seront toujours ouvertes”, dira M. Bouhara. Mais cela n'a pas pour autant réussi à convaincre les deux sections syndicales de l'UGTA qui ont dénoncé la gestion du directeur des œuvres universitaires d'Alger-Centre. Ainsi, ils ont organisé à leur tour une AG des travailleurs. Réunis en grand nombre à la cité de Ben Aknoun 2, tout en remettant en cause la réunion du DOU avec les autres syndicats qualifiée de “non sérieuse” par le syndicat UGTA de la cité Ben Aknoun 1 et 2, il a été décidé la mise en place d'une cellule de crise qui aura pour mission d'“ouvrir le dialogue et de manière sérieuse loin de toute forme de chantage. Dans le cas où les revendications ne seraient pas satisfaites, cette cellule de crise fixera la date de l'entame d'une grève illimitée jusqu'à satisfaction des revendications”, nous dira l'un des membres du syndicat. Aussi, “l'assemblée générale a fixé la date du 11 janvier 2011 comme dernier délai, faute de quoi, le cellule de crise adoptera les mesures qui s'imposent”.