Nous habitants de Bab El-Oued, au nombre de six familles propriétaires relogées à la cité des 100-Logements à Sidi Youssef, à Bouzaréah, venons pour la énième fois solliciter, ou plutôt tirer la sonnette d'alarme sur ce que nous vivons depuis 2003 à ce jour, et ce par maintes demandes adressées à M. le wali délégué de Bab El-Oued, le président de l'APC de la même circonscription, et des copies pour information à la présidence, le wali d'Alger et le directeur de l'Opgi, leur demandant la régularisation de notre situation qui perdure. Malgré que nous sommes titulaires d'actes de propriété, le wali délégué, le président de l'APC, le 1er vice-président, le chef du cabinet du wali et le chef de service social de l'APC nous répondent que la régularisation est automatique, et que les nouveaux logements seront à nous. Des propos tenus devant un parterre de personnes. Et c'est par ce leurre que nous avons quitté nos demeures. Hélas, nous voilà confrontés à mille et un problèmes entre l'Opgi qui ne cesse de nous demander de nous acquitter du loyer. À savoir qu'au début, cet organisme nous demandait juste de payer les charges. Quant aux responsables de la daïra, ils font la sourde oreille, en dépit de plusieurs requêtes que nous leur avons adressées. Nous demandons aux autorités supérieures du veiller à ce que justice soit faite. Nous vous précisons que plusieurs demandes ont été transmises, mais elles sont restées sans suite. Nous avons également adressé sept demandes d'audience à M. le wali délégué. Malheureusement, les seules réponses que nous recevons à chaque fois de la part de ses collaborateurs sont : “il n'est pas là”, “revenez demain, il vous recevra”, “il est occupé” et enfin, on nous informe que notre problème est soi-disant réglé avec l'Opgi ! Nous sommes à la fin de l'année 2010, mais le problème reste toujours en suspens ! Les signataires : Aït El Hadj Rachid, Tiguemit Ouardia, Yenoun Zahed, Kebbah Aïcha, Aït El Hadj Malha, Berazouane Houria, Moussa Abdelkader