Résumé : Si le coup de foudre existe, Nacer vient de le découvrir, Naïma, la nièce de Nacéra. Cette dernière les présente l'un à l'autre, et le jeune homme en perdit son latin, tout en se posant mille et une questions sur ce sentiment qui venait de naître en lui. 94eme partie Nacéra, qui avait remarqué le trouble de Nacer, l'arrête d'un geste : - Vous auriez le temps de vous connaître davantage plus tard. Veux-tu un thé Nacer, ou préfères-tu un café ? Nacer regardait toujours Naïma. Oui, il voudrait un thé, un café, un n'importe quoi pour rester le plus longtemps possible auprès de cette fille. Mais que lui arrive-t-il donc ? - Alors Nacer. Que prends-tu donc ? -Heu… Je… Je prendrais volontiers un thé. Nacéra le sert et reverse du thé dans la tasse de Naïma et dans la sienne. Une assiette de gâteaux aux amandes trônait sur la petite table en cuivre, et Nacéra invita le jeune homme à en déguster. -Succulent. Délicieux, dit-il en mordant dans un gâteau. - C'est Naïma qui les a préparés pour moi. Nacer est charmé : - Vous devez être une excellente cuisinière mademoiselle. Naïma qui avait gardé un visage serein ébauche encore un petit sourire : - C'est ma tante Nacéra qui m‘a appris à cuisiner. C'est un cordon-bleu, vous savez. - Vous devriez l'être vous aussi, je n'en doute pas, il n'y a qu'à goûter à ces douceurs qui sont exquises. Nacer termine son thé et se lève avec regret : - Merci Nacéra. J'ai passé un agréable moment chez-toi. - Mais où vas-tu donc ? Nous n'avons même pas parlé de notre expédition. C'est déjà fait, Rachid m'en a parlé, je crois que nous allons nous y rendre dans un jour ou deux. - Dans deux jours exactement. - Tu vas bien sûr nous accompagner. Nacéra hoche la tête d'un air décidé : - Qui d'autre le fera à ma place ? Vous n'irez nulle part sans moi. - Ah ! Ah ! Ah ! Madame est prétentieuse. Elle lui tire gentiment l'oreille : - Et toi audacieux. Il rit : - Oui, je l'avoue. Assez audacieux pour demander aussi à mademoiselle Naïma de nous accompagner. La jeune fille secoue ses boucles blondes qui lui frôlaient les épaules : - Désolée. Mais je n'aurai absolument pas le temps, quoique j'aurais aimé visiter moi aussi tous ces endroits historiques dont on nous parle souvent. Nacer paraît déçu et Nacéra lui chuchote à l'oreille : - Quel effronté ! - Elle est si jolie… Nacéra lui jette un regard meurtrier et fait mine de se fâcher : - Je ne tolère aucun écart de conduite sous mon toit, chuchote-t-elle encore en jetant un regard à sa nièce. Nacer rétorque à voix basse : - Je ne suis pas un sauvage tout de même. - Allez, file chez ta mère avant que je ne prenne ma canne pour te chasser. Ils rirent, et Nacer pris congé (À suivre) Y. H.