Trois mois après avoir pris les destinées de la JSK, voilà que le coach français Jean-Yves Chay s'apprête à disputer une finale africaine. C'est déjà un challenge de gagné mais il veut réellement décrocher le trophée. Liberté : Alors, coach, comment se présente cette finale-aller face au Tonnerre ? • Jean-Yves Chay : Passionnante et délicate à la fois une finale africaine se dispute en deux manches. Il faut savoir gérer les deux étapes. Ceci dit, il est certain que lors de cette finale-aller, il est impératif d'inscrire beaucoup de buts pour nous assurer une marge sécurisante pour le match-retour au Cameroun. mais s'il faut se porter résolument vers l'offensive, il faut se garder tout de même d'encaisser des buts à domicile. Les déboires en championnat ont été quelque peu oubliés ? • Il le faut bien. De toute manière, lorsqu'on aborde une finale africaine, on oublie nécessairement tout le reste. la Coupe d'Afrique a un cachet bien particulier et les joueurs de la JSK sont habitués à ce genre d'échéance. Personnellement, je leur fais confiance et je reste persuadé qu'il vont se transcender le vendredi face au Tonnerre. Vous avez une idée sur l'adversaire ? • J'avoue que oui ! Le président Hannachi m'a procuré des cassettes-vidéo du Tonnerre face à l'Etoile du Sahel puis devant le satellite d'Abidjan et j'ai déjà mon idée sur la façon de jouer de la formation camerounaise. J'ai revu plusieurs fois ces cassettes et je compte les visionner encore avec les joueurs pour arrêter une stratégie susceptible de contrer l'adversaire. Vous ne redoutez pas cette période de ramadan pour vos joueurs ? • Pas du tout ! Je pense que les joueurs sont habitués à cela. La preuve est qu'ils ont gagné les deux dernières éditions pendant le ramadan. je n'ai pas d'appréhension particulière à ce sujet. La JSK est donc prête à relever un nouveau défi ? • Je l'espère du fond du cœur. Pour l'histoire du club, pour tous les joueurs et dirigeants et surtout pour le merveilleux public de la JSK. J'espère que nous serons à la hauteur et que notre public sera ravi de fêter ses champions. M. H.