À l'initiative de l'association Tarwa n'Krim Belkacem, en collaboration avec l'APC d'Aït Yahia Moussa, un programme a été tracé pour célébrer le quarante-neuvième anniversaire des accords d'Evian. En effet, les activités se sont déroulées à Tizra Aïssa et plus précisément au musée Krim Belkacem et à la maison de jeunes Cherchar Amar. Des articles de presse etle parcours du Lion des djebels ont été au menu. Après un dépôt de gerbes de fleurs dans la pièce qui a vu naître le futur négociateur des accords d'Evian, en présence des moudjahidine venus des quatre coins de la wilaya, des enfants de chouhadas, de la famille Krim, du président de la kasma des moudjahidine, on a relevé plusieurs interventions. Le président de l'association organisatrice est revenu sur les problèmes rencontrés dans l'entretien des lieux tout en appelant à ce que la décision de l'élevation de la maison natale du Lion des djebels en musée national soit concrétisée. De son côté, le maire a réitéré son engagement à contribuer à l'entretien des lieux et de répondre favorablement, chaque fois que l'appel lui sera lancé, car Krim Belkacem, n'est pas un héros local, mais national. La parole a été donnée à son frère Arezki qui a remercié les organisateurs, les autorités et toute l'assistance tout en souhaitant qu'au su de la personnalité que représente Belkacem, il faudrait une présence plus importante. Dans son intervention, il a évoqué le parcours de son frère et de tout ce qu'avait enduré sa famille de la part des forces coloniales depuis son enrôlement dans le mouvement national jusqu'à l'indépendance du pays. Brièvement, ammi Hocine Chettabi, en sa qualité de président de l'ONM locale est revenu sur l'engagement du colonel Krim Belkacem dans la région qui, dès le début, avait déjà structuré le parti avant de passer à l'acte. “Il était vivement recherché par les forces coloniales depuis des années, mais il avait continué à parcourir toute la région afin d'avoir son armée”, a-t-il dit. Comme dans chacune de ses interventions, ammi l'Hocine s'est effondré en larmes. Notons deux autres interventions : celle d'Idir Méziani, fils de chahid, de l'ONEC, et Benmokdad Ali, de la FFC. Par ailleurs, un concours de dessin autour de l'événement a été organisé au sein de la maison de jeunes.