Selon un rapport envoyé à notre bureau, les services de la DRAG ont décidé du gel des activités de pas moins de 130 associations, alors que 270 autres pourront bien subir le même sort dans un proche avenir. La scène associative à Mila pullule d'associations. Plus de 1 600 entités sont accréditées par la DRAG. Sportive, religieuse, culturelle, caritative, artisanale, sont quelques-unes des vocations de ces organismes de la société civile. Toutefois, beaucoup de ces associations n'ont aucun impact, voire aucune existence sur le terrain. Elles seraient donc créées tout juste pour profiter des substantielles subventions financières de l'Etat. Sinon comment expliquer la disparition du paysage associatif de centaines d'entre elles dès qu'elles obtiennent l'agrément de l'autorité compétente, la Direction de la réglementation et des affaires générales en l'occurrence ? Le wali de Mila a fustigé, en octobre dernier, les services de la DRAG en leur intimant de se pencher sur cette question et de prendre les mesures légales qui s'imposent contre toutes les associations qui violent la réglementation en vigueur. Et les conclusions sont tombées au début de cette semaine : après étude des dossiers de toutes les associations accréditées, il s'avère que pas moins de 400 d'entre elles n'ont plus aucune existence légale dans la mesure où elles n'ont pas renouvelé leur accréditation depuis plus d'une décennie. De facto, les entités concernées se sont trouvées sous le coup d'une menace de dissolution. Déjà, les activités de 130 associations sont gelées. En effet, selon un rapport de la DRAG envoyé à notre bureau, ses services ont décidé du gel des activités de pas moins de 130 associations, alors que 270 autres pourront bien subir le même sort dans un proche avenir. Ainsi, les rédacteurs du rapport en question appellent-ils les bureaux des associations concernées à se rapprocher des services de la DRAG afin de régulariser leur situation avant que soit décrétée une décision de gel à leur encontre. Il est à préciser que le gel d'activités ne signifie pas dissolution. Les services de la DRAG soulignent, en effet, que les associations dont l'activité est légalement gelée pourront renouer avec l'activité pour peu qu'elles régularisent leur situation vis-à-vis de la loi.