Suite à la parution sur les colonnes de Liberté d'un article daté du 22 mars 2011, “INPED-Boumerdès, les travailleurs entament leur deuxième semaine de grève”, nous avons l'honneur de vous demander de publier, au titre du droit de réponse ce qui suit : L'article en question constitue un ensemble d'insinuations et d'accusations à l'encontre de l'équipe dirigeante de l'Inped installée par le ministre de l'Industrie et de la Promotion des Investissements (Mipi) depuis le 10 janvier 2009 et dont la mission est de replacer l'Inped dans une trajectoire de progrès, à travers une gestion caractérisée par la mise en œuvre des trois (03) axes stratégiques suivants: - 1. redresser la situation et rétablir les équilibres financiers fragiles ; - 2. atteindre les objectifs fixés à la nouvelle équipe dirigeante par le conseil d'administration (CA) de l'Inped ; - 3. initier le processus de transformation de l'Inped en institution d'excellence. La mise en œuvre de cette gestion perturbe, à l'évidence, les tenants d'un passé révolu, un passé fait, pour certains, de passe-droits et d'indus privilèges qu'ils essaient, par tous les moyens, de préserver. Rétablir la légalité et l'autorité de l'Etat demeure une des missions essentielles de la nouvelle équipe dirigeante qui s'attelle donc, depuis son installation, en janvier 2009, à : - faire reprendre sa place à l'Inped dans le marché de la formation et du conseil en management ; - remettre le client au centre de ses préoccupations ; - préserver les intérêts de l'Inped de ses cadres et de ses travailleurs ; - rationaliser sa gestion et réduire les dépenses inutiles et les gaspillages. Pour atteindre ces objectifs, des décisions ont été prises et appliquées dans le strict respect des lois et règlements en vigueur, qu'un certain nombre de personnes souhaitent continuer à ignorer ou même à violer dans l'impunité. Quant à l'actuelle équipe dirigeante, la rigueur de sa gestion a produit les premiers résultats positifs pour l'Inped. À titre d'information le résultat d'exploitation pour l'année 2008 a été négatif. Ceux de 2009 et 2010 sont positifs et en nette augmentation d'un exercice à l'autre, malgré l'énorme pression des frais de personnel et les investissements consentis sur fonds propres pour repositionner l'institut dans le marché de la formation et du conseil en management. Les cadres, les travailleurs et les clients/partenaires de l'Institut mesurent, d'ores et déjà, les progrès accomplis et tirent profit du processus d'amélioration en cours, processus qui nécessitera encore beaucoup d'investissements et d'énergie. Un mouvement de contestation conduit par un groupe de travailleurs irresponsables et aux ambitions démesurées a été déclenché en violation flagrante des dispositions de la loi n° 90-11 et de la loi n°90-02. Abderrahmane MOUFEK Directeur Général de l'INPED