Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a réitéré son appel pour l'ouverture du champ politique. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier et signé par son secrétaire général, Mohamed Saïd, ce parti est revenu sur le “préalable aux réformes politiques envisagées”. Ainsi, le “débat engagé sur fond de simples intentions du pouvoir de procéder à des réformes politiques” est décrit par le SG comme “un débat d'appareils”. Il a affirmé que “décider aujourd'hui des réformes (…) conduira tout simplement à une redistribution des cartes entre les mêmes acteurs et à une exacerbation du malaise politique et social qui pourrait dégénérer en désordre en poussant à la radicalisation la frange populaire, la plus active et la plus déterminée”. Mohamed Saïd demande au “pouvoir” de “se conformer au préalable et avant toute réforme à la Constitution en levant l'interdiction illégale d'autoriser des forces nouvelles à s'organiser en partis politiques, en syndicats ou en associations dans le cadre du respect des lois de la République, et en cessant de confisquer le droit des citoyens à manifester pacifiquement”. R. N.