Le wali de Djelfa se comporte envers les responsables locaux de sa wilaya comme un véritable autocrate. Hier, il a, à travers son chef de cabinet, sommé l'ensemble des présidents des Assemblées populaires communales (APC) de rejoindre “avant 18h” le mouvement hors la loi de “redressement” contre le FLN piloté par Abdelaziz Belkhadem, le chef de la diplomatie algérienne. Il faut, leur a-t-il intimé, à travers son chef de cabinet, “que le président de la République, lors de sa visite à Djelfa, lundi, vous trouve déjà intégrés dans le mouvement de redressement”. En effet, le président de la République projette de faire un déplacement dans la wilaya de Djelfa au motif de visiter des zaouïas d'El-Kadiria et d'El-Azharia. L'ordre du wali est, par ailleurs, assorti de menaces. Parmi les menaces qui pèsent sur les P/APC récalcitrants, on trouve le retrait de confiance par celui-ci, soutiennent des sources généralement bien informées.