Décidément, le harcèlement contre le journaliste et représentant de la Ligue algérienne pour les droits de l'homme (LADDH) ne semble pas encore terminé. En effet, lors d'une réunion ayant pour ordre du jour le développement rural et qui a regroupé hier matin au niveau du siège de la wilaya les présidents d'APC, les chefs de daïra ainsi que les représentants de la société civile et la presse locale, le responsable de la cellule de communication demandera au journaliste de quitter les lieux et ce avant l'arrivée du wali qui devait présider la séance. Surpris, Hafnaoui Ghoul cherchera à comprendre les raisons de cette exclusion. Pour toute réponse, il lui sera signifié qu'il s'agit d'un ordre émanant du chef de cabinet du wali. Devant l'insistance du représentant régional de la LADDH qui tenait à avoir des détails sur cette exclusion qu'il jugea arbitraire, des gardes communaux viendront le « cueillir » de son siège en insistant sur le fait que l'accès au siège de la wilaya lui est désormais interdit, sur instruction venue « d'en haut ». Interrogé sur cet incident, le chef de cabinet nous répondra avec beaucoup d'assurance : « Cela ne vous concerne pas. »