D'ici au mois de mai prochain, la situation du personnel (journalistes et travailleurs des services administratifs et techniques) de l'agence Algérie Presse Service (APS) devrait connaître une évolution positive. C'est ce qu'a laissé entendre, hier, le directeur général de l'Aps, Hamid Kacha, en promettant que “dans un mois, nous aurons bien avancé”. M. Kacha, que nous avons joint par téléphone, a estimé que le mouvement de protestation observé récemment pour réclamer notamment l'application des augmentations de salaires décidées par la dernière tripartite “est parti d'une mauvaise information”, voire d'une certaine “interprétation de la négociation des branches”. Le responsable a fait part des discussions qui ont eu lieu, jeudi, entre le ministre de la Communication et un groupe du collectif de l'APS, des négociations qui ont débouché sur deux décisions, à savoir : l'homogénéisation des salaires dans le secteur de la presse publique et la mise en place d'un plan de carrière des travailleurs, journalistes compris. Par ailleurs, le DG de l'APS a admis un “problème de représentativité” chez les travailleurs et annoncé “le renouvellement très proche” du mandat du syndicat d'entreprise. Selon lui, le partenaire social “va examiner toutes les requêtes à la mi-avril.” Sans l'exprimer ouvertement, Hamid Kacha a laissé entendre que la reprise des négociations direction-syndicat est désormais tributaire de l'élection d'un nouveau bureau syndical. On notera, néanmoins, que le responsable n'a pas exclu la possibilité d'une hausse des salaires, en la liant cependant aux “conséquences financières” sur l'entreprise. “J'ai été plus loin que la revendication du groupe délégué par la centaine de travailleurs”, a-t-il confié à Liberté, en rappelant non seulement les deux décisions arrêtées, avant-hier, avec l'aval de la tutelle, mais également celles relatives à “la réhabilitation de certaines primes”, à “l'examen du reclassement” des employés et au “régime indemnitaire des différentes catégories”, pour que “les travailleurs de l'APS ne soient pas lésés” par rapport à leurs confrères de la presse publique. H. Ameyar