Tiaret : Qu'en est-il de la maternité Aouraï-Zohra Annoncée en grande pompe, au mois de novembre dernier, la remise en état de la maternité Aouraï-Zohra de Tiaret vit toujours à la traîne cinq mois après. En effet, cette opération, pour laquelle une enveloppe de 160 millions de dinars a été débloquée, n'a pas encore débuté alors qu'un communiqué de la wilaya faisait état de sa réception dans un délai maximal de trois mois. Entre-temps, ayant agi dans la précipitation, les responsables locaux avaient opté pour l'affectation temporaire de certains services de cette structure vers la clinique spécialisée d'ophtalmologie-stomatologie-ORL (OSO) et la polyclinique de Zaâroura. Un chamboulement qui n'a pas été sans engendrer des désagréments pour le moins sensibles tant aux patientes concernées qu'à l'encadrement médical et paramédical. Les sages-femmes et les paramédicaux n'ont d'ailleurs pu se retenir d'exprimer jeudi dernier leur ras-le-bol quant à ce qu'ils endurent dans le sillage de cette confusion. “Comment voulez-vous que je m'acquitte normalement de ma tâche en opérant un accouchement dans un environnement nauséabond sachant qu'un égout a éclaté en pleine salle d'exécution ?”, s'est lamentée une sage-femme. D'autres consœurs et auxiliaires ont dénoncé les pénibles conditions de travail auxquelles elles sont confrontées et ce, au détriment de la santé des parturientes et leurs bébés. Pour sa part, le directeur de la Santé que nous avons abordé sur les lieux quant au retard noté pour la réhabilitation de la maternité, nous affirmera que l'opération débutera incessamment. Il expliquera cette lenteur par les procédures administratives qui n'ont pas permis de respecter les délais. Toutefois, pour reprendre le point de vue d'un paramédical, l'espoir est toujours permis mais nul ne doit oublier que bien des femmes souffrent et continuent à être aux côtés de ceux et celles qui mettent leur conscience au-devant de toutes les préoccupations pour mener dans la dignité leur noble mission qui se détermine à sauver une mère et permettre au bébé d'ouvrir les yeux sur le monde. R. SALEM Environnement à El-Bayadh : Les autorités de wilaya montrent la voie Les autorités de la wilaya d'El Bayadh ont établi un arrêté rappelant l'interdiction de dépôt d'ordures ménagères et autres gravats en dehors des sites aménagés à cet effet. Ainsi, il est fait état du risque de poursuites judiciaires et de la mise en fourrière, allant de 3 à 12 mois, de tout engin privé surpris en flagrant délit, dont le propriétaire aura à assumer l'entière responsabilité en cas d'éparpillement d'ordures, particulièrement sévère pour ceux de la route menant vers le centre universitaire, à 5 km au nord du chef-lieu de wilaya. Par cette mesure, les autorités de wilaya veulent instaurer la culture du respect du voisinage, en vue de créer dans un avenir proche le concours du meilleur quartier de la ville qui mettra en exergue la propreté et la préservation des espaces verts. Aussi, il est fait état de la mise en place d'un circuit sans interruption de collecte d'ordures à travers toutes les cités afin de donner à la ville l'image d'un centre urbain digne de ce nom. À ce titre d'ailleurs, les autorités communales ont déjà donné l'exemple en procédant à l'instauration d'une journée hebdomadaire de nettoyage, une stratégie qui a porté ses fruits puisqu'elle a été suivie par des journées de volontariat lancées par des habitants eux-même. Par ailleurs, le SG de wilaya a réuni tous les membres de l'exécutif pour les inviter à une journée de volontariat qui a eu lieu en fin de semaine dernière, à travers la nouvelle cité administrative qui jouxte le centre universitaire. A. Moussa