Thierry Raoult, Business Support Manager, plus simplement responsable d'In Salah Gas (coresponsable avec le représentant de Sonatrach), le groupement Sonatrach-BP chargé du développement et de l'exploitation des champs d'In Salah a indiqué que la cession des actifs de BP en Algérie, c'est-à-dire de ses parts dans les champs d'In Salah et d'In Amenas, n'est pas à l'ordre du jour. Il n'est donc pas question pour BP de les céder. Autrement dit, il n'a pas l'intention de céder ses parts. “Ce sont de très bons actifs (actifs algériens ou ses parts dans les gisements d'In Salah et d'In Amenas) pour BP”, a-t-il ajouté. Il a indiqué que BP produit actuellement 8 milliards de mètres cubes/an de gaz en association avec Sonatrach et la norvégienne Statoil, tirés des champs d'In Salah et 8 milliards de mètres cubes/an de gaz des gisements d'In Amenas, extraits en partenariat avec les mêmes compagnies précitées. La capacité de chacun de ces deux pôles de production situés au sud du pays est de 9 milliards de mètres cubes/an de gaz. Avec cette production, 16 milliards de mètres cubes/an de gaz, l'association BP-Sonatrach-Statoil assure plus de 25%des exportations algériennes de gaz. Le représentant de BP a rappelé que le groupe britannique a investi jusqu'à présent 4 milliards de dollars en Algérie. À noter que l'investissement global au titre du développement des champs d'In Salah est estimé à 2,4 milliards de dollars dont un tiers est assuré par BP. Concernant l'investissement relatif à la seconde phase de développement d'In Salah, BP et Statoil garantissent 65% du montant global.