Après seulement deux jours de grève, le syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a suspendu son mouvement hier et décidé de reprendre le travail, selon un communiqué rendu public. La décision du gel du mouvement est motivée par l'aboutissement des revendications, selon le communiqué qui précise que le SAP reste mobilisé jusqu'à l'aboutissement de sa plate-forme de revendications. Selon le document, cette décision survient suite à une rencontre, mardi, avec le ministère de la santé, de la Population et de la réforme hospitalière. La rencontre avait porté essentiellement sur l'intégration de tous les paramédicaux brevetés dans le corps des paramédicaux diplômés d'Etat, l'intégration effective des syndicalistes suspendus et ceux ayant fait l'objet de sanction par l'administration locale. Les discussions ont également porté sur l'installation d'une commission mixte (ministère/SAP) ayant pour objectif de relever les défaillances constatées dans le statut et la finalisation du régime indemnitaire. De son côté, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès, a indiqué que son ministère a entièrement pris en charge les revendications “légitimes” du syndicat, notamment celle relative au statut particulier, promulgué récemment. Toutes les doléances des paramédicaux “se trouvent dans ce nouveau statut et six décrets relatifs à cette catégorie avaient été signés dernièrement par le gouvernement”, a assuré le ministre dans une déclaration à la presse à l'issue d'une rencontre avec les représentants de ce syndicat autonome. Pour rappel, les paramédicaux algériens ont entamé, lundi, une grève illimitée à l'appel de leur syndicat pour faire aboutir leurs revendications liées, notamment, à un statut particulier et au régime indemnitaire.