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“Notre diplomatie a montré ses faiblesses”
le Pr Ahmed Adimi au sujet de la question libyenne
Publié dans Liberté le 21 - 04 - 2011


La dernière “sortie” de Mustapha Abduljalil, président du conseil national libyen de la transition (CNT), accusant le gouvernement algérien d'avoir envoyé des armes et des mercenaires pour soutenir le régime de Kadhafi, n'a pas fini de susciter des interrogations quant à ces allégations d'une part, mais surtout à la manière considérée peu cavalière du gouvernement français d'introduire cette question. La conférence de presse organisée hier à ce sujet par le centre des études stratégiques d'Echaab et animée par le Pr Ahmed Adimi, doyen de l'institut des sciences politiques de l'université d'Alger, prouve qu'il est temps de tirer au clair cette affaire interprétée comme une injonction vis-à-vis de l'Algérie. En rétrospective, le conférencier a expliqué que le cours qu'ont pris les évènements en Libye a surpris tout le monde, y compris les forces de l'Otan. “La question libyenne est loin de ressembler à ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte. C'est une autre donne et les choses vont aller vers la division du pays. Au début, nous pensions que la révolte allait conduire à la chute de Kadhafi, un chef d'Etat qui s'est érigé en roi des rois en Afrique. il a géré les richesses du pays comme son propre bien, alors que le peuple libyen, au vu des exportations d'hydrocarbures, pouvait prétendre à un niveau de vie semblable à celui des pays du Golfe. Mais les rebelles sont tombés toutefois dans trois erreurs qui ne font que perdurer la situation. Ce qui est loin d'être en leur faveur. La première est d'avoir mené le mouvement de révolte en dehors de la capitale, la deuxième est d'avoir pris les armes, chose qui a inversé l'équation transformant la révolte en rébellion. Il est clair que dans ce cas, la guerre devient inévitable et où tout est permis. La situation peut, en conséquence, prendre des années. La troisième erreur, c'est le recours à l'intervention étrangère. Nous croyions, tout comme la ligue arabe, que cela allait conduire à la chute de Kadhafi. Mais avec les semaines et les mois qui passent, la situation s'achemine vers la division du pays en deux, dont la Libye orientale actuellement entre les mains des insurgés où le CNT est reconnu par certains pays de l'Otan”, dira le Pr Adimi. Et le rôle de l'Algérie dans cette histoire ? Qu'avons-nous à gagner en soutenant Kadhafi ou la révolte ? “Les intérêts du pays au-dessus de toute considération”, répond le conférencier. Et d'ajouter : “la diplomatie algérienne n'a pas su gérer ce volet, même s'il est vrai que l'Algérie s'inscrit dans l'esprit de la non-ingérence.” Pour cet expert en relations internationales, l'Algérie devrait constituer une force régionale qui a un rôle non négligeable à jouer. “Je suis personnellement dépité de voir les deux drapeaux algérien et français côte à côte à Bab Elazizia. Nous aurions souhaité que notre diplomatie fasse bouger les pays africains pour faire pression sur les pays intervenants pour qu'ils se retirent. Mais au lieu de cela, nous constatons, avec désolation, que notre ministre des AE s'est contenté de répondre à une injonction de la part de son homologue français demandant si l'Algérie avait envoyé des armes et des mercenaires au secours du guide libyen. C'est tout simplement dépitant. L'Algérie a pris beaucoup de retard dans le domaine de la communication. Notre image est liée dans cette affaire à l'envoi de mercenaires. Kadhafi n'a pas besoin de mercenaires algériens. Il est possible qu'il y ait des mercenaires d'origine algérienne enrôlés par les Libyens, mais nous n'avons aucun rapport avec cette histoire.”

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