La Journée internationale du travail, devenue Fête du travail, est célébrée annuellement le 1er Mai dans différents pays. Instaurée initialement comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail et l'amélioration des conditions de travail, elle permettait aux travailleurs, organisés en syndicats ou en collectifs, de défendre leurs intérêts communs. Cette année, Liberté a ouvert ses colonnes à cinq syndicats, à l'occasion du 1er Mai : l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) et le Conseil des lycées d'Algérie (CLA). Tous ont répondu à l'exception du secrétaire général de l'UGTA. En guise de réponse, M. Sidi-Saïd nous a fait parvenir un document portant sur le bilan syndical de la centrale UGTA, de 1990 à ce jour, ainsi que les propositions qu'il a transmises en février 2011 au gouvernement.