De nombreux magistrats qui ont participé, jeudi dernier, à l'assemblée générale du Syndicat national des magistrats (SNM) n'ont jamais fait partie de cette organisation. Ce n'est que le 27 septembre dernier qu'ils ont opéré un forcing pour intégrer cette structure syndicale. Selon une source judiciaire, ces magistrats auraient “été injectés” grâce à l'entremise de Saïd Bouteflika, le tout-puissant frère conseiller du Président dans l'objectif de semer le trouble au sein de l'AG et d'empêcher l'actuel président, Ras El-Aïn, accusé par ses détracteurs de “rouler” pour Benflis, de briguer un autre mandat à la tête du SNM. Il y a une semaine, le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, a demandé les numéros de téléphone personnels des présidents des cours, selon cette source, dans le but, sans doute, de leur suggérer la conduite à tenir au cours de cette réunion.