En marge des cérémonies marquant le 128e anniversaire du décès de l'Emir Abdelkader, la wilaya de Mascara a abrité un colloque national sur l'humanisme chez le fondateur du premier Etat moderne de l'Algérie. Cet évènement a été rehaussé par la présence de Mohamed Chérif Abbas, ministre des Moudjahidine et de nombreuses personnalités. Avant de déclarer ouvert le colloque, le ministre a, dans son intervention, énuméré les différentes étapes qui ont marqué le parcours de l'Emir Abdelkader, depuis son intronisation en qualité d'émir, après avoir reçu l'allégeance des chefs des tribus de l'ensemble du territoire : “Ce n'est pas Abdelkader qui s'est proposé Emir, mais cette marque lui a été imposée. Il représente le courage, l'humanisme, l'amour de la patrie, le sens du devoir et de l'organisation, et symbolise également la religion, la culture et le savoir. L'Emir a légué au peuple algérien un riche héritage censé être préservé. Sa mémoire doit constituer un exemple pour tout un chacun, et son histoire ne doit pas être déformée”. Le ministre a visité le siège de la fondation Emir-Abdelkader, situé en face de la maison de la Culture, avant de se rendre au siège du commandement et du tribunal, deux structures militaires qui étaient utilisées par l'Emir. La délégation ministérielle s'est déplacée d'abord à Bouhanifia où Mohamed Chérif Abbas a pris connaissance des commodités du centre de repos des moudjahidine, puis à Ghriss pour visiter l'arbre de Derdara, sous lequel a eu lieu l'acte d'allégeance, et enfin à Sidi Kada où se trouve la smala de l'Emir. Seul le lieu de naissance, qui fait pourtant partie de l'histoire de l'Emir, et qui se trouve dans la commune d'El-Gueithna n'a pas été visité.