Le constat que nous dressons de la gestion de certaines affaires par les autorités locales est alarmant. D'autant qu'est incompréhensible leur silence sournois et leur désintéressement affiché ostentatoirement et même avec zèle aux différents appels des associations socioculturelles d'Aokas. C'est ce qui nous oblige à nous adresser à votre autorité, Monsieur le wali, avec l'espoir que votre intervention vivement souhaitée soit à la hauteur de nos attentes et aspirations et apportera des solutions idoines aux condamnables dépassements, spoliations de biens publics et foncier agricole ainsi qu'aux fameux fléaux sociaux rongeant notre localité (drogue, prostitution) et le phénomène de I'insécurité y régnant où les services de sécurité semblent se contenter du rôle de spectateur. À quoi servent ces corps de sécurité implantés dans notre commune ? Est-ce pour sécuriser les personnes et leurs biens ou bien à passer des nuits câlines et arrosées ? Aussi, l'option de s'adresser à votre autorité s'est avérée cruciale et primordiale au sens où elle constituera une information directe qui ne peut faire l'objet de rétention par les censeurs (chef de daïra, exécutif communal et services de sécurité) qui excellent dans ce sport. Autant vous dire, Monsieur le wali, que les élus, toutes tendances confondues, sont disqualifiés du fait du tutorat et diktat imposé par leurs chapelles politiques et sponsors mafieux. C'est alors que pour délier les langues des autorités locales, nous sollicitons votre implication, car l'épisode de Mme la commissaire est encore vivace dans nos mémoires (disqualifiée par la mafia locale).En outre, il est primordial que vous preniez la décision de stopper le détournement et l'hémorragie du foncier agricole, agressé de toutes parts par des énergumènes sans scrupules, imbus de la logique d'accaparement et d'enrichissement indécent. En effet, Monsieur le wali, certains, et parmi eux un cadre de la subdivision de l'agriculture d'Aokas, érigent des maisons, qui au piémont, qui sur le col de la retenue collinaire sise au lieudit Tala-Mahroune, mettant en danger sa structure et sans que personne daigne bouger le petit doigt. Vente des lots à bâtir par les membres des EAC à des tierces personnes n'ayant aucun lien avec la terre, (le cas de Sidi Rihane est ahurissant). Où est et que fait le subdivisionnaire de I'agriculture ? --Construction abracadabrante d'un hangar commercial au lieudit R'mane Pacha, très prisé par nos autorités et notamment notre auguste et tribun P/APW gracieusement servi, no comment ! Construction de poulaillers et habitations sur terrain communal au niveau du P.O.S n°3. Construction d'une villa au lieudit carrière à Tala-Khaled, là aussi no comment ! Que faudrait-il faire pour stopper cette razzia organisée par ces fonciérophages ? Et surtout à I'encontre du foncier agricole, au point où ces nécrobies phagocytent tout et semblent même décidés à célébrer des nénies à la mémoire de notre défunte subdivision d'agriculture et de l'agriculture elle-même.Monsieur le wali, au nom du désarroi que nous subissons au quotidien, nous vous saurions gré de bien vouloir faire quelque chose pour éradiquer le phénomène de la prostitution. Car nous avons ras-le-bol du tourisme sexuel, Aokas n'est pas Bangkok. L'indifférence quasi totale des pouvoirs publics nous incitera à prendre des mesures et actions détestables, alors, de grâce, agissez ! Donc, par la présente, nous voulons alerter qui de droit sur ce phénomène qui prend de l'ampleur et s'installe dans nos cités car encouragé par la passivité des pouvoirs publics. Il se propage tel un cancer en phase de métastases générales. En effet, après avoir saisi toutes les autorités locales, nos écrits sont restés “lettre morte”. Par ailleurs, nous tenons à dénoncer la politique du deux poids, deux mesures appliquée par le chef de daïra à l'endroit des parcs à engins jouxtant l'école primaire Hamadi, sise à la cité des Palmiers, en exigeant la délocalisation de l'un après une protesta des parents d'élèves et au même moment approuvant le bail de location de l'autre appartenant au sieur Z. CH. Pouvez-vous admettre que le chef de daïra agisse de la sorte ? Alors que la loi est au dessus de tous et s'applique à tous, dont acte ! Quant à la décharge publique longeant la RN 9 et située au bord de la mer, c'est l'empreinte de la honte (basmate aâr ) que nous a laissé l'ex-P/APC et actuel P/APW. No comment !C'est pourquoi nous vous demandons, monsieur le wali, la constitution d'une commission d'enquête en vue de faire toute la lumière sur la gestion cataclysmique du foncier agricole et aides de l'état (FONAL, FNDRA ET PPDRI) Pour conclure, nous sommes convaincus que votre intervention reste l'ultime espoir de voir nos doléances prises en charge. Veuillez agréer, monsieur le wali, I'assurance de notre respectueuse considération. Association Tharwa N'weqas - Béjaïa