Si sur le plan de la gestion et sur les causes qui ont été à l'origine des contreperformances qui se sont accumulées durant cette saison sportive, on a tout dit ou presque. Les responsables actuels, à leur tête M. Abdelatif Boualia qui a constitué un comité de sauvetage après que le club ait été abandonné par le président de la SSPA/CRT, n'ont pas fait de détail en fustigeant la Ligue nationale de football. En effet, lors d'un point de presse animé au courant de la semaine écoulée au siège du CRT, M. Boualia a dénoncé l'attitude de la LNF vis-à-vis de son club et dont la mauvaise programmation qualifiée d' “estocade”, selon lui, a précipité la chute du Chabab qui misait sur une chance de maintien aussi mince soit-elle. “Est-il normal de jouer trois matches en une semaine avec deux déplacements à Alger contre le NAHD et le PAC en 48 heures et ce, après avoir disputé la rencontre capitale contre l'ASMO ?”, s'est interrogé M. Boualia. “L'instance de Mecherara s'est acharnée sur le club, d'abord en décidant d'annuler la rencontre face au NAHD à quelques heures seulement de son déroulement, puisque l'équipe qui se trouvait à Alger n'a appris la nouvelle que jeudi vers 19h30. Le responsable de la programmation était-il conscient des conséquences qui ont découlé de cette décision irréfléchie qui a pénalisé le club ? Etant donné que ce report est dû à l'aspect sécuritaire, le CRT n'avait-il pas droit au remboursement des frais de déplacement ?” s'écria le conférencier qui précise : “Je suis sûr qu'avec un autre club, les choses se seraient passées autrement. C'est de la hogra qui ne dit pas son nom car nous étions obligés de jouer et de se taire.” Cependant, M. Boualia ne dédouana pas le président de la SPA/CRT à qui il imputa l'entière responsabilité de la relégation du club, tout en brossant l'historique des péripéties qui ont mené le prestigieux club, si cher à Sikki Omar, dans l'abîme, gâchant ainsi la célébration du cinquantenaire, sachant que le CRT est né un certain 17 mai 1961. Gestion unilatérale des affaires du club, échec dans le recrutement des joueurs et de l'entraîneur ainsi que l'absence de soutien financier des pouvoirs publics et des sponsors ont été les principales raisons des contreperformances avancées par M. Boualia en sa qualité de président du comité de sauvetage.