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Les consultations politiques n'apporteront rien de nouveau
Des experts se prononcent sur la question
Publié dans Liberté le 03 - 07 - 2011

Bien que beaucoup d'invités de marque aient été absents au grand débat organisé hier par le centre El-Ouma pour les études stratégiques, la salle des conférences du quotidien Echaâb était archicomble, compte tenu du thème à l'ordre du jour, en l'occurrence “les consultations politiques en Algérie, vers quelle issue ?” D'emblée, le directeur du centre organisateur, A. Hariti, annonce la couleur en déclarant que “Le système bâti depuis 1962 sur le culte de la personnalité et l'exclusion de tous ceux qui s'opposent à ses idées n'a jamais réussi à convaincre les Algériens”, ajoutant que “tant que ce même système s'obstine à faire croire qu'il n'y a pas de crise politique en Algérie, il ne faut pas s'étonner de l'échec des consultations car ces dernières n'émanent pas d'un consensus des différentes opinions politiques, d'une part, mais aussi en raison du manque d'ouverture des moyens d'information publics, d'autre part. On constate alors que les consultations focalisent sur l'amendement de la Constitution, occultant de traiter les vrais problèmes et de faire dans la répression, à l'exemple de la marche des médecins résidents, une marche pourtant pacifique”.
Sur le plan extérieur, le conférencier explique que le système, tout en soutenant les dictatures actuellement en proie à la guerre civile, cherche parallèlement à se donner un certificat de bonne conduite auprès des USA et de l'UE, alors que ces derniers sont de tout temps opposés à tout changement positif pour l'Algérie. “En somme, le système en place n'a aucune volonté de changement à même de permettre la justice sociale, les libertés individuelles et collectives, l'égalité des chances pour tous, une indépendance de décision pour l'Algérie au niveau régional et international”, dira A. Hariti. De son côté, l'expert et consultant international, Malek Seraï, qualifie ces consultations politiques de “secrètes”, expliquant que ce ne sont pas les deux minutes montrées au JT qui nous renseignent sur ce qui se dit ou se fait.
“On s'attendait à des hirondelles de printemps, on a eu droit à un défilé de corbeaux”, dira l'intervenant au sujet de la noria des personnalités qui se sont succédé devant la commission de Abdelkader Bensalah, sans que “le peuple sache exactement de quoi il en retourne”. L'expert, qui n'en démord pas, se désole de voir qu'un pays comme l'Algérie jouissant d'une bonne santé financière ne sera jamais prêt, au train où vont les choses, avec les rendez-vous de l'UE en 2017 et 2022. “Le staff choisi pour diriger les débats va-t-il nous mener à bon port ?” Cela m'étonnerait, répond Malek Seraï ajoutant que “nous sommes dirigés par des cadavres”. Rappelant les Assises de la société civile, le consultant fera noter à demi-mot qu'il avait entendu des choses graves. En conclusion, l'orateur avertit que l'Etat devrait prendre conscience que “la jeunesse est cultivée, que des moyens de communication sont rapides, que nous évoluons dans un environnement régional contagieux et que le peuple attend réellement des réformes”.
Pour Me Amar Khebaba, avocat près la cour d'Alger, les assises sont un style dépassé. Evoquant la manière sélective opérée dans les invitations aux consultations, il fera observer que cette pratique a de tout temps existé. Du secteur de la justice, il critique les procédures “éreintantes” imposées aux citoyens. “On nous ramène des lois du monde entier sans penser à nous associer en tant que partie prenante. Pourquoi avons-nous été exclus de la loi qui nous concerne en premier lieu ? Pourquoi depuis 1999 aucune association n'a été agréée ?” s'interroge l'avocat considérant que “la situation a pris une tournure grave”.
Le débat d'hier, réduit certes à quelques intervenants, résume l'enlisement dans lequel se trouve la commission présidée par Bensalah qui, pour reprendre les propos d'un chercheur universitaire, “repose sur une relation triangulaire, légitimité historique, islam de bazar, armée, un cocktail au dosage hasardeux”. Et même pour ce qui est de la grande muette, d'aucuns s'interrogent sur l'absence du DRS de ces consultations. Les voies du Seigneur…


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