La désignation de Abdelaziz Belkhadem à la tête du mouvement de “redressement” du FLN avait surpris de nombreux observateurs de la scène politique nationale. Cette nomination inattendue serait la conséquence d'une pression exercée par des hommes du cercle présidentiel sur le ministre des Affaires étrangères. Abdelaziz Belkhadem avait accepté de piloter ce mouvement contre son gré, selon des sources au fait des choses du sérail. En fait, on ne lui avait pas laissé le choix : s'il n'avait pas donné son accord, il aurait perdu son poste de ministre.