Plus de 40 camps de vacances et chalets sont fermés à Chréa. Ces centres de vacances faisaient, jadis, le bonheur des enfants de la Mitidja. Pendant toute la saison d'été, des écoliers découvrent ce parc montagneux aux vastes forêts de cèdres centenaires. Aujourd'hui, ces structures de loisirs, qui sont d'une capacité d'accueil de plus de 12 000 personnes, se trouvent dans un état déplorable depuis qu'ils furent abandonnés durant les années 1990. La commune de Chréa, qui ne se dépeuplait, par le passé, jamais de ses visiteurs, est devenue une commune fantôme. Rares sont les personnes qui s'intéressent pendant cette période à s'aventurer dans ce village dépourvu de la moindre structure d'accueil, d'orientation ou de commerce. Des chiffres indiquent aussi que 41 chalets appartiennent à l'Etat dont 12 sont dans un état déplorable, suite aux actions de dégradation provoquées par les terroristes qui activaient dans cette zone. Pour remédier à cette situation désastreuse, le wali de Blida a décidé de restaurer ces chalets et de les attribuer aux habitants de Chréa pour les inciter à retourner dans leurs habitations après les avoir quittées durant la décennie noire. Le wali a instruit, aussi, les autres propriétaires des camps de vacances tels que certaines APC, de procéder rapidement à la restauration et le réaménagement de ces centres dans le but de les exploiter dans les plus brefs délais. En outre, un plan d'urgence a été inscrit au profit de la commune de Chréa qui vient de bénéficier dune enveloppe budgétaire de plus 17 milliards de centimes. Ce budget a pour objectif de redonner âme à la commune de Chréa en restructurant le club de ski nautique, la station de Beni Ali, l'aménagement des trottoirs et le goudronnage des routes. Rappelons que le parc de Chréa a été classé comme réserve de biosphère par l'Unesco en 2002.