Le redémarrage de l'abattoir à Tamzoura qui, dans un passé récent, était perçu comme une chimère, permettra une redynamisation de cette région enclavée qui ne vit que du produit agricole. Une bonne nouvelle en fait pour les éventuels investisseurs ainsi que pour le monde de l'agriculture, en particulier les aviculteurs qui devront se frotter les mains. Annoncée lors de la session de l'été de l'APW, la nouvelle a été favorablement accueillie par la population d'Aïn-Kihal. Il s'agit en fait de la prochaine mise en service de l'abattoir avicole fermé depuis 1997, réalisé en devises sonnantes et trébuchantes, l'équivalent de 15 milliards de centimes. La capacité de production de ce complexe, doté d'un équipement sophistiqué, pourrait atteindre jusqu'à 3 000 unités/jour, c'est-à-dire lorsque la production atteindra sa vitesse de croisière. La crainte d'un désossement de l'abattoir de ses pièces mécaniques, au profit d'autres structures relevant de l'Oravio, est donc écartée de facto. En effet, le redémarrage de l'abattoir qui, dans un passé récent, était perçu comme une chimère, permettra une redynamisation de cette région enclavée qui ne vit que du produit agricole. Il y aura certainement du travail pour 120 jeunes chômeurs qui occuperont des postes directs, alors que 500 autres tireront indirectement profit de cette activité. Ce sera aussi une opportunité pour les aviculteurs de la région qui ont mis la clef sous le paillasson depuis belle lurette. S‘ils bénéficieront du soutien de l'Etat, ils pourront prendre le train en marche, permettant ainsi à la municipalité de renflouer ses caisses mais aussi à la wilaya de s'engager dans un véritable processus de relance économique. Des réunions marathon se déroulent régulièrement pour rendre effective cette mise en service dans les meilleurs délais. Dans le même sillage, le conseil national de l'investissement vient de donner son feu vert pour la création d'une zone industrielle à Tamzoura, localité située à l'extrême est de la wilaya d'Aïn-Témouchent et qui fait frontière avec les wilayas d'Oran et de Sidi Bel-Abbès. L'annonce a été faite par le directeur de la PME-PMI qui espère, toutefois, que les investisseurs seront orientés vers l'industrie agroalimentaire, les ressources halieutiques ainsi que les services. Un autre projet d'envergure qui tenait à cœur les nombreux investisseurs mais aussi et surtout les nombreux jeunes chômeurs de cette partie déshéritée de la wilaya, dans la mesure où les conditions pour faire de cette zone un poumon économique important sont réunies, sachant que l'implantation de la zone industrielle d'une superficie de 200 ha, voire 400 ha dans le futur, bénéficiera des faveurs de nombreuses infrastructures de communication et d'énergie de proximité (aéroport, autoroute et réseau de gaz naturel). Aux dernières nouvelles, alors que l'étude de la réalisation demeure au stade de sa finalisation, l'on relève déjà les premiers investisseurs qui se sont présentés avec des projets porteurs d'envergure.