L'Andi a enregistré durant le premier semestre 2011, 15 projets impliquant les étrangers, d'une valeur globale de 435 milliards, contre quatre seulement durant la même période 2010. Les investissements en Algérie ont amorcé une hausse durant le 1er semestre 2011 soit 3 968 nouveaux projets contre 2 981 projets au dernier semestre 2010, avec un volume de 962,48 milliards de dinars, a indiqué hier Abdelkrim Mansouri, directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), cité par l'APS. Le montant total de ces projets déclarés est estimé à 962,48 milliards de dinars contre 240,13 milliards pour la même période de l'année passée, enregistrant ainsi cinq fois plus d' augmentation. Les projets en question pourraient générer plus de 58 190 nouveaux emplois, soit une hausse de 54%, en grande partie grâce aux projets initiés par les nationaux. 2 242 projets ont été déclarés au cours du 2e trimestre 2011 contre 1 726 projets au 1er trimestre de la même année. Le directeur général de l'Andi explique cette reprise par les dernières mesures prises par le gouvernement pour encourager les investissements. L'Andi a enregistré, durant le premier semestre 2011, 15 projets impliquant les étrangers d'une valeur globale de 435 milliards, contre quatre seulement durant la même période 2010. “Ces projets confirment l'attractivité de l'Algérie en matière d'investissements et l'acceptation des investisseurs étrangers de la règle dite des 51-49%”, estime Abdelkrim Mansouri. Mais à regarder de près, les projets dont parle le directeur général de l'Andi sont des projets qui remontent à quelques mois pour ne pas dire quelques années. La semaine dernière, M. Mansouri, évoquant les grands projets d'investissements approuvés par le Conseil national de l'investissement, a cité essentiellement les projets du parc d'attraction Dounya, le complexe hôtelier Moretti, l'unité de production pharmaceutique et l'unité de fabrication de ciment. Le directeur général de l'Andi a cité d'autres projets d'investissement, entre autres, la transformation industrielle de papier et fabrication d'articles divers en papier, l'extension des capacités de production de l'entreprise de production de plâtre et dérivés, la production de gaz médical et industriel, du traitement et de récupération des déchets d'hydrocarbures et de la fabrication de produits pharmaceutiques. Ce sont des projets qui attendaient le feu vert du CNI. Le gouvernement lui-même reconnaît que l'amélioration de l'environnement de l'investissement est un souci. La Banque mondiale, dont le jugement fait autorité dans son domaine, nous classe à la 136e position, sur 183 pays, en ce qui concerne le climat des affaires. Cela exige donc une amélioration sérieuse que nous souhaitons réaliser ensemble, avait relevé le premier ministre dans son allocution à l'ouverture de la dernière tripartie consacrée aux voies et moyens de soutenir le développement de l'entreprise et de promouvoir un climat plus propice à l'investissement et à l'activité économique. Le gouvernement a proposé l'ouverture d'un chantier commun relatif à l'amélioration du climat des affaires, sur la base des critères identifiés par la Banque mondiale. Un groupe de travail tripartite, animé par les services du premier ministre, a été installé et dégagera des recommandations à même de rapprocher notre pays des normes universelles dans ce domaine. Par secteur d'activité, les chiffres de l'Andi précisent que toutes les activités ont enregistré des augmentations en termes de valeur et de nombre de projets déclarés entre les deux précédents semestres, notamment l'industrie, le tourisme et les services... etc. Pour les projets déclarés, les transports sont toujours en tête avec 2 190 projets, suivis par le BTPH (751 projets), l'industrie (500 projets), les services (456 projets), la santé (37 projets), le tourisme (29 projet) et enfin l'agriculture (5 projets). En montant prévu pour l'investissement, le tourisme vient en tête, avec une enveloppe conséquente évaluée à 419,5 milliards de dinars, suivi par l'industrie (338,07 milliards de dinars), les services (109,87 milliards de dinars), le BTPH (49,01 milliards de dinars) et les transports (42,57 milliards de dinars).