Le rideau est tombé, dimanche soir, sur la septième édition du Festival international des danses populaires de Sidi Bel-Abbès qui a réuni, six jours durant, dix-neuf troupes algériennes et étrangères. La soirée de clôture, qui a eu lieu à la Maison de la culture Kateb-Yacine de la ville, s'est faite en beauté et a été marquée par la présence du recteur de la mosquée de Paris, accompagné des autorités locales de la wilaya. Lors de cette soirée, un spectacle a été animé par une palette de troupes de danses populaires (Algérie, Russie, Palestine, Mexique, Sénégal, Bulgarie et Turquie). D'emblée, le public a été emporté par le charme et l'authenticité de la danse alaoui exécutée par l'association Djil El-Moussalaha de Sidi Bel-Abbès, qui ouvert le bal de la soirée. Ensuite, ils ont été relayés par deux troupes d'Azerbaïdjan : Chinar et Drujba-Friendship, qui ont présenté des danses en plusieurs tableaux. Le spectacle s'est poursuivi avec la montée sur scène des troupes palestinienne et mexicaine, qui ont donné le ton à la soirée par l'harmonie et la beauté des rythmes et des danses qui ont été mélangés aux parfums d'El-Qods et aux fleurs d'oranger de Mexico. Les deux troupes ont été applaudies et vivement encouragées pour leur talent. La deuxième partie de la soirée a été assurée par les groupes du Sénégal, de Bulgarie, de Turquie, et par le ballet d'Algérie.Ces formations ont réellement confirmé tout le bien que pensent d'eux les fans des danses populaires et folkloriques, en offrant des prestations riches en rythmées, en couleurs et pleines de maîtrise. Et c'est l'association, Ahl El-Bled, de Sidi Bel-Abbès, qui a assuré la dernière partie de la soirée, et ce en laissant libre court à son énergie, en offrant un joli spectacle. La cérémonie de clôture a été marquée par une allocution de Halima Hakour, commissaire du festival, et la remise des trophées à l'ensemble des troupes présentes, signe, selon le commissaire du festival, “qu'il s'agit non pas d'une compétition mais d'une manifestation riche et diversifiée”.