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Réflexion sur la mort
GENERALE DE LA PIÈCE, “EL-MALIK YAMOUT”, À BATNA
Publié dans Liberté le 24 - 07 - 2011

Après neuf représentations de bonne facture les unes que les autres, le Théâtre régional de Batna a clôturé, avant-hier soir, le bal des représentations, avec la générale de la pièce El malik Yamout, la toute dernière production du TR Batna. Adaptée de la pièce, Le roi se meurt, d'Eugène Ionesco, Al malik Yamout a pour thème central “L'écoulement du temps et la décrépitude”. La pièce qui appartient au genre tragicomique raconte l'histoire d'un roi qui vit ses derniers instants avec son entourage, constitué de ses épouses, les reines rivales, son médecin, sa domestique et son garde. Informé de la fin de son règne, le roi refuse d'admettre la réalité et s'accroche à la vie au lieu de se préparer à mourir.
Le rétrécissement rapide du domaine crée un sentiment d'enfermement : le roi ne peut échapper à son destin. Dès lors, son comportement change. L'imminence de la mort du roi a fait ressortir l'absurde en lui. Mais le roi prend conscience d'une vérité qu'il a toujours ignorée, mais à laquelle il ne peut échapper : la fin. Mais la tragédie pour le roi est que son royaume disparaîtra avec sa propre fin.
D'ailleurs, toute la pièce se déroule dans la salle du trône, lézardée et en dégradation. Du côté du jeu, les six comédiens n'ont pas démérité. Le rôle du roi est interprété d'une manière admirable par le grand comédien Oudjit Samir, qui a réussi par son jeu à laisser le spectateur ressentir en même temps l'aversion et la pitié pour son personnage, ce qui a renforcé le caractère tragique de la situation. Cependant, des corrections sont à apporter au niveau des deux reines, épouses du roi.
Si elles ne se ressemblent pas physiquement, elles ne sont pas trop différentes sur le plan moral et dans leurs fonctions. Les caractères se rapprochent. L'occupation de l'espace scénique est également à revoir. Quant au décor, de l'avis de certains comédiens et hommes de théâtre, il n'est pas assez “bavard” pour appuyer la pièce théâtrale. À la fin de la pièce, le metteur en scène de la pièce a promis des corrections. “Nous sommes à l'avant-première et des rectifications nécessaires à la pièce seront apportées et nous vous fixerons un rendez-vous après le mois de Ramadhan”, signale-t-il.
Il est à noter que le Théâtre régional de Batna pulvérise son propre record en réalisant, au cours du programme 2011, quatre pièces pour adultes et une pièce pour enfants. Par ailleurs, Nahs oua el Qobtane, du Théâtre régional de Batna continue à amuser le public, puisqu'elle a également été présentée à Batna, avec un public qui s'est déplacé en grand nombre pour prendre part à ces journées théâtrales. Interprétée par Kamel Zrara et El Hani Mahfoud, la pièce, pleine de quiproquos, raconte (dans un genre vaudevillesque) l'histoire d'un homme qui trouve un coffre-fort aux côtés d'un cadavre, sur une ligne de chemin de fer. La police l'emmène au commissariat et commence ensuite un interrogatoire. Les saynètes s'enchaînent, le rythme s'accélère, les comédiens s'emballent et les malentendus explosent la salle de rire. Un véritable délire que cette pièce qui fait toujours rire et sourire.


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