La descente aux enfers du Chabab de Témouchent a influé négativement sur le moral de ses dirigeants qui semblent être groggys depuis la fin de la saison sportive écoulée. Alors que les clubs adverses du championnat amateur se sont empressés pour se préparer en conséquence afin de mieux aborder cette nouvelle échéance version 2011-2012, l'unique formation de Sidi-Saïd, au statut professionnel, rencontre déjà des difficultés. Aucun signe de préparation n'est apparu jusqu'à l'heure actuelle, alors que la période de repos des joueurs touche à sa fin. Et c'est ainsi, comme il a été signalé tout récemment dans ces colonnes, le plus dur est l'après- chute. La formation sportive des Rouge et Blanc semble donc amorcer une véritable crise. Car du côté du siège social, c'est un silence de cathédrale qui est observé. Et dire que côté effectif, la saignée a déjà touché certains cadres du club à l'image de Lechleche et Khelloufi qui ont décidé de changer d'air pour une autre aventure ambitieuse, en attendant certainement d'autres départs sans que personne ne se soucie de cette situation qui, à ce rythme, pourrait être fatale pour ce club si cher à Sikki Omar. Et dire que le CRT est loin de se comporter comme un club amateur avec son statut de club professionnel, mais comme une véritable société dont le conseil d'administration est tenu de déposé le bilan annuel au risque de se faire épinglé par la direction du commerce voire par l'administration fiscale. À défaut, les membres actionnaires de la S/SPA-CRT sont dans l'obligation d'exiger l'élaboration du bilan que le président est tenu de présenter pour faire avancer les choses. Du côté du public sportif, l'inquiétude est à son paroxysme. À ce rythme, le CRT ira tout droit vers un mauvais départ lors du prochain challenge. Ce qui signifie une autre déconfiture qui se pointe à l'horizon. Et donc, c'est tout l'avenir du club qui fait grincer les dents.