Contrairement aux années précédentes, Hadj Lakhdar ne sera pas présent pour ce mois de Ramadhan. Il avait un projet d'une série – que la télévision devait produire – dont le tournage avait débuté en mai dernier pour être suspendu trois jours après. La raison ? “J'ai arrêté le tournage de la série parce que les conditions ne m'avantageaient pas. Il y avait également le passif de 2009 que la télévision devait me régler”, a-t-il déclaré. Selon lui, avec le DG de la Télévision algérienne, il a été convenu “de régler ce passif et d'entamer le projet sur de bonnes bases”. “Les instructions ont été données dans ce sens et le contrat de travail a été transmis à la DAG pour signature. Sur cette base, j'ai entamé le tournage”, a-t-il ajouté. Mais trois jours après, ne voyant rien venir, et après avoir appris que “le contrat n'a pas été signé par la DAG”, Hadj Lakhdar a préféré tout stopper ; et d'un commun accord avec le DG de la Télévision algérienne, le projet a été reporté pour la rentrée. Et de renchérir : “Je ne pouvais pas tourner sans être sûr de rien, car cela m'aurait empêché de bien me concentrer dans mon travail et je ne suis pas en mesure de payer de ma poche les salaires des acteurs et de tout le staff.” Selon lui, si sa série n'a pas eu les financements nécessaires, c'est également dû au fait que “la Télévision algérienne a financé beaucoup de productions pour Ramadhan 2011”. Outre le côté financier, d'autres raisons ont poussé Hadj Lakhdar à décaler le tournage : “Les meilleurs techniciens étaient déjà sur d'autres productions, ainsi que les acteurs et actrices qui enchaînaient pour la plupart deux ou trois tournages à la fois. J'ai préféré reporter et reprendre dans de bonnes conditions, car on ne tourne pas uniquement pour le mois sacré, normalement c'est à longueur d'année.” Concernant la grille de la Télévision algérienne pour Ramadhan 2011, il a confié que “d'après la soirée organisée dans ce sens par la Télévision algérienne, vingt-trois productions ont été dévoilées. Ça avait l'air bien, mais le contenu reste à découvrir”. “J'ai remarqué que cette année, les sitcoms sont très présents, mais hélas ils ne font pas tous rire, car dans la plupart les concernés (les comiques de métier, ndlr) ne sont pas présents”, a-t-il déploré.