Plusieurs “redresseurs” se sont réunis, jeudi dernier, pour dénoncer la “nomination” de Mohamed Bakhti à la tête de la “mouhafadha parallèle”, par Omar Stambouli, délégué par Saïd Barkat, le président de la “commission chargée du suivi de l'installation des commissions provisoires des kasmas et des mouhafadhas”. Selon des sources proches de ce mouvement, Stambouli aurait installé d'autres commissions à Médéa et à Laghouat la semaine écoulée. Ainsi, la décision précisée par le conseil d'Etat ne semble pas “convaincre” les “redresseurs” qui préfèrent la fuite en avant. Cette fuite commence déjà à semer la “pagaille” à Djelfa. Les pro-Bouteflika mécontents n'arrivent pas à admettre l'installation du président de la coordination de soutien au président Bouteflika de Djelfa à la tête de la commission de “redressement”. Ils se disent être les seuls ayant contribué à la réussite de la fameuse réunion nationale des “redresseurs”, le 4 septembre à Djelfa, sous la présidence de Belkhadem. Certains d'entre eux parlent de légitimité “historique”, c'est le cas de Slimani Larbi, un ancien mouhafedh et membre à l'APW actuelle, et d'autres évoquent les efforts déployés pour la mobilisation des citoyens, c'est le cas d'un syndicaliste “très actif” proche du RND, considéré toujours par l'administration comme un “élément perturbateur”. C'est ainsi que le mouvement de “redressement” s'est divisé en plusieurs “clans”. Une guerre de “leadership” locale s'est déclenchée depuis et tous les moyens et manipulations sont permis. Les masques sont donc tombés et les “combines” sont enfin mises à nu ! Les P/APC et les élus de l'APW, qui ont signé la pseudomotion de soutien au Président-candidat, sont, quant à eux, loin d'être “actifs” dans ce mouvement, ce qui indique le caractère “détourné” de leurs agissements. Plusieurs d'entre eux ont fini par regagner les rangs du FLN sans faire de bruit. Lors de l'ouverture de la session ordinaire de l'APW, des élus ont “ouvertement” critiqué la prise de position du P/APW, un attaché du cabinet du wali, qui a été “sommé” de lire la fameuse motion de soutien sous les yeux “jouisseurs” de Bouteflika, en visite particulière à Djelfa, le 6 octobre passé. Une chose est sûre, les redresseurs ont voulu faire rentrer “Djelfa” dans leur petite histoire de “complot”, en présumant un sérieux coup de défaite après celui de la décision prise en faveur du FLN par le conseil d'état. L. G.