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La fille des Aurès
La nouvelle de Yasmina Hanane
Publié dans Liberté le 27 - 08 - 2011

Résumé : Le bonheur dans un couple n'est pas toujours aussi présent que dans les livres et les feuilletons à l'eau de rose. Hakima venait de le découvrir à ses dépens, alors qu'elle quittait la maison avec sa maman qui venait d'avoir une scène des plus houleuses avec son mari…
15eme partie
Comme si elle lisait dans ses pensées, Nafissa tente de la détendre :
- Allez, Hakima ne soit pas triste, nous trouverons bien une solution, ce n'est pas la fin du monde.
Elle accélère un peu plus pour dépasser un camion, puis reprend :
- Tu vois, même sur une route normale, on doit conduire prudemment pour arriver à bon port. Et toi tu es déjà presque arrivée Hakima. Dans quelques années, tu termineras tes études, et tu feras enfin ta vie. Je serais alors heureuse et soulagée.
- Je ne pourrais être heureuse sans ta présence auprès de moi maman.
Nafissa sourit tristement :
- Hélas, mais enfin, sait-on jamais ? Je pourrais peut-être arranger çà, si je réussis à gagner le procès de mon divorce, je vais pouvoir bénéficier du partage des biens.
- Et dans le cas contraire ?
Nafissa garde un long silence avant de formuler :
- Je n'ose même pas y penser, mais dans ce cas-là, Mohamed aura le dessus, et je serais contrainte d'abandonner tous mes biens.
- Que deviendras-tu ?
- Heu….( Elle se tut un moment), Dieu y pourvoira. J'ai encore un peu d'argent dans mon compte, et la somme me suffira amplement à tenir durant quelques années. Hakima n'arrivait pas encore à croire ce qui venait de leur arriver. Le matin même, elle était heureuse et insouciante, et se faisait une joie à l'idée de passer cette journée avec sa maman.
Etranges sont les voies du destin. Hakima sentait le chagrin la gagner, un chagrin ancré dans les tréfonds de son âme. Elle sentit le froid envelopper son cœur, et un courant glacial pénétrer dans ses os. L'orphelinat, et ensuite ?
Hakima n'eut pas le temps de réfléchir davantage. Elle sentit le grincement des freins, et soudain le choc. Les phares d'un véhicule l'aveuglèrent, et soudain, elle fut propulsée par le pare-brise pour se retrouver sur le capot de la voiture qui venait de les percuter dans un grand fracas de verre et d'acier. Elle ne saura jamais ce qui s'était réellement passé.
L'HOPITAL
Lorsqu'elle reprit connaissance, la jeune fille ne se rappelait rien. Elle tenta de se relever, mais une douleur aiguë l'en dissuada. Elle regarda autour d'elle, et comprit qu'elle était dans une chambre d'hôpital. Un flacon de sérum était relié à son bras, et ses deux jambes étaient plâtrées.
Tout à coup la mémoire lui revint. La nuit, la route, les phares, l'accident… Et sa “maman”, sa “maman” !
Elle tente de se redresser, mais la douleur se réveille encore. Hakima pousse un long cri. Une infirmière accourut :
- Calmez-vous, calmez-vous. Le docteur passera dans un moment.
- Maman, maman, je veux voir maman. Où est-elle donc ?
- La dame qui était avec vous dans la voiture était votre mère ?
Hakima hoche la tête :
- Oui, je veux la voir, où est-elle ?
L'infirmière la regarde d'un air qui en disait long sur ses pensées.
- Je ne sais pas, le docteur vous le dira Quand j'ai pris mon service il y a une heure, on ne m'avait signalé que votre admission.
Hakima sentit quelque chose se briser en elle. L'infirmière mentait, elle n'avait aucun doute…
-Ne vous agitez pas donc, vous allez vous faire mal. Je vais appeler le médecin de garde.
Elle sortit, et Hakima laisse ses larmes couler en flots sur ses joues. Sa “maman” n'était plus de ce monde, elle en était maintenant certaine. C'est ce qui expliquait le mauvais pressentiment qu'elle avait eu dès qu'elle avait repris connaissance.
Le docteur, un jeune interne, vint s'asseoir à son chevet, et lui prend la main :
- Rendez grâce à Dieu que vous soyez encore en vie. On n'échappe pas aussi aisément d'un accident de route en pleine nuit.
Hakima hoche la tête, et lance dans un sanglot :
- J'aurais aimé que ce soit le contraire qui se produit.
- Quoi ? Vous auriez aimé trépasser ?
- Oui, j'aurais donné ma vie pour que ma maman soit encore de ce monde.
Ses larmes reprirent de plus belle. Le jeune interne la regarde un moment avant de dire :
- Je comprends votre chagrin mademoiselle, mais croyez moi, rien ne vaut la vie.
- Ma vie ne vaut plus rien, le coupe Hakima. Elle ne vaut plus rien sans la présence de ma maman.
- Je comprends, je comprends.
(À suivre)
Y. H.


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