résumé : Comme à ses habitudes, la jeune adolescente passe le week-end chez sa mère. Elle cherchait des ouvrages dans la grande bibliothèque, lorsqu'un homme la surprend. Elle comprit vite qu'il s'agissait du mari de sa “maman”. Ce dernier la prenant pour une femme de ménage, tente de la séduire. 12eme partie Et pourtant tout dans son allure le dénotait. Hakima transpirait. Elle avait entendu parler de ces hommes sans scrupules, qui s'attaquaient à des filles sans défense comme elle. Elle réussit dans un mouvement prompt à se faufiler et sortit du salon. L'homme la suivit. Elle s'enfuit dans la cuisine et tente de refermer la porte. Bien plus fort qu'elle, il n'eut aucun mal à la repousser. Hakima s'appuie au potager et tente encore une fois de se sauver par le balcon qui donnait sur le jardin. L'homme lui prend le bras, et la tire vers lui : - Pourquoi me fuis-tu ? Hein ….. ? Hakima sentit son haleine forte et la force de ses bras sur son corps. Elle se dégagea et revint vers le potager, où elle s'empare d'un couteau. - Si vous m'approchez, je vous tue. Une voix s'élève alors : - Quoi ? Tu veux tuer mon mari Hakima ? La jeune fille se retourne et rencontre le regard ahuri de sa “maman” : - Maman, s'écrie t-elle avant de se jeter dans ses bras. L'homme demeure un moment interdit : - Elle t'appelle maman ! Qui est cette fille Nafissa ? Pourquoi est-elle dans la maison ? Et pourquoi t'appelle t-elle maman ? L'homme semblait furieux, et la jeune femme recule de quelques pas. Hakima est sidérée. Peut-on être aussi mauvais et aussi insensible à la fois. Cet homme ne pouvait être le mari de sa bienfaitrice. Un univers les séparait ! Il revint à charge, et relance d'une mauvaise voix : - Qui est cette fille ? Nafissa porte une main à son front puis demande d'une petite voix : - Pourquoi voulais-tu lui faire du mal ? Elle n'est encore qu'une enfant. L'homme est de plus en plus énervé : - Je ne voulais pas lui faire du mal, je pensais que c'était la nouvelle femme de ménage. - Ah, je comprends….Tu étais heureux de constater que la vieille était partie, et qu'une jeune et belle fille la remplaçait. Tes conquêtes externes ne te suffisent plus Mohamed ? Hakima pleurait à chaudes larmes, et la jeune femme l'entoure de ses bras : - Ne crains rien, je suis là maintenant. Va chercher tes affaires, je vais te reconduire. Hakima ne se le fera pas répéter deux fois, et courut prendre son sac et son cartable qu'elle avait laissés au salon. Nafissa s'approche alors de son mari : - Je n'ai pas fini de te découvrir, Mohamed. Après toutes ces années de mariage, je ne sais toujours pas quel est l'être insensible qui se cache dans les tréfonds d'un malade comme toi. Son mari brandit un index intimidant : - Garde tes remontrances, où je ne répondrais plus de mes actes. D'abord qui est cette fille, et que fait-elle dans ma maison ? Tu n'as toujours pas répondu à ma question. Nafissa pousse un soupir : - Je vais tout d'abord la reconduire, et à mon retour, nous en reparlerons. Mohamed lui jette un mauvais regard : - Qui est-elle ? Et où va-tu la reconduire ? - À l'orphelinat . - Hein ? - Cette fille est une “enfant assistée” , je la ramène de temps à autre à la maison. Cela lui permet de changer un peu d'air, et de se sentir moins seule et délaissée. Mohamed fronce les sourcils. Avait-il bien entendu ? Une enfant de l'orphelinat chez lui? - Tu plaisantes Nafissa. - Je n'en ai vraiment pas envie, figures toi. - Et depuis quand ramène –tu cette enfant du péché sous mon toit ? (À suivre) Y. H.