C'est officiel, le docteur Malek a troqué son stéthoscope du feuilleton Mawid Maa el Kader contre une blouse et une toque… Désormais, Atman Bendaoud est “Didine, le roi du hamburger”, la nouvelle sitcom apparue lors du deuxième round télévisuel de ce mois de Ramadhan. Même si les deux séries citées plus haut sont totalement différentes, leur but reste manifestement le même : elles donnent envie de pleurer ! Depuis le 16 août dernier et tous les soirs à 20h30 sur Canal Algérie, “Didine, le roi du hamburger” (réalisé par Karine Bouchama et Samir Hamel), essaie désespérément de nous faire rire. Pour cela, les scénaristes n'ont rien trouvé de mieux que de ponctuer chaque réplique par un rire enregistré… eh oui, le rire communicatif est une valeur sûre (contrairement à la subtilité ou à l'humour)… L'histoire de la série tourne en rond dans un décor de fast-food, une toute petite sandwicherie qui se situe dans un quartier qui se veut chic en face d'une entreprise de télécommunication. Compte tenu de la profondeur des histoires, chaque épisode tente, par A + B, de nous démontrer qu'il est possible de dormir debout alors qu'on est confortablement assis sur son fauteuil devant la télé… au bout de 23 longues et interminables minutes, le téléspectateur est forcé d'admettre (au réveil) qu'un tel exploit est possible. On regretterait presque Djam3i Family 3. Au générique, en plus de celui d'Atman Bendaoud qui apparaît en grand, d'autres noms figurent en bas de l'affiche : Djaffar Meehernene (l'autre cuistot), Boualem Mohamed El Hadj, Merouane Mensouri, El Mehdi Tahmi, Fethi Abas, Meriem Doumi, Louisa Nahar, Halima Kheddache et plein d'autres figurants… En ce qui concerne la musique du générique, il est vrai que les Good Noise est le groupe de rock algérien montant du moment, mais il n'est pas dit que faire du “bon son” équivaut à faire de bons génériques ! Mais les erreurs de parcours sont permises en début de carrière, parce qu'en fin de compte, le téléspectateur sait oublier ce qu'il veut oublier…