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Les travailleuses mères de famille à la recherche de garderies
GUELMA
Publié dans Liberté le 24 - 09 - 2011

La crise économique qui a frappé de plein fouet notre pays a occasionné le dégraissage des effectifs, les licenciements, les départs volontaires et… l'extinction des œuvres sociales.
Chaque année, les mamans qui exercent un emploi sont stressées car les places dans les crèches et les garderies sont limitées et il faut faire preuve de persévérance et de témérité pour obtenir satisfaction. Dans un passé récent, les entreprises et sociétés nationales, en l'occurrence les ex-Sogerdia, Sonacome, Céramique, dont une grande partie des effectifs était féminine, organisaient des garderies de bébés et enfants en bas âge avec le précieux concours du dynamique service des affaires sociales. De ce fait, les mères de famille étaient satisfaites, puisque la prise en charge de leur progéniture était efficace. La crise économique qui a frappé de plein fouet notre pays avait occasionné le dégraissage des effectifs, les licenciements, départs volontaires et… l'extinction des œuvres sociales. Le chef-lieu de wilaya dispose de deux crèches gérées par l'APC au centre-ville, aux abords de la mosquée Abdelhamid Benbadis et à la cité Bensouilah, où des puéricultrices formées sur le tas s'attellent à prendre en charge des enfants âgés de plus de trois ans. Les parents s'acquittent chaque mois des frais de garde et remettent le goûter chaque jour à leurs enfants. Les inscriptions sont soumises à des critères rigoureux et les places disponibles sont rares. Des crèches privées poussent comme des champignons, certaines sont agréées par les services compétents et les autres fonctionnent au noir et sont tolérées. La participation financière des parents est conséquente, quelques milliers de dinars par mois, et le personnel n'a toujours pas les qualités et l'expérience requises. Des mamans ont souvent déchanté en découvrant les dysfonctionnements de ces infrastructures non performantes. Des associations religieuses et de bienfaisance ont commencé timidement à offrir leurs services, mais elles ne répondent pas aux besoins réels de la population. Des ménagères, parfois divorcées, veuves ou dont les époux sont au chômage, s'investissent dans ce créneau porteur et acceptent de garder deux ou trois bébés dont les mamans travaillent dans divers secteurs. Cette formule s'avère bénéfique puisque la “nounou” est en général une mère de famille sérieuse qui s'acquitte bien de sa mission, sachant que l'hygiène, la santé et la sécurité sont primordiales. Elles perçoivent généralement trois à quatre milliers de dinars par mois pour chaque bébé, et ce pactole est le bienvenu pour gérer le budget familial. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, chaque matin les parents s'empressent de déposer leurs bébés, souvent endormis et emmitouflés dans une couverture, chez la nourrice et les récupèrent en fin d'après-midi. Ces scènes sont fréquentes et interpellent les responsables locaux qui gagneraient à se pencher sur ce volet humain.
La construction de crèches et garderies dotées de toutes les commodités et d'un personnel spécialisé serait la solution idoine, car nos enfants méritent respect, bonheur, joie de vivre.


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