Rachid Aïssat, conseiller à la présidence de la République, aurait claqué la porte de cette institution depuis trois mois, selon des sources au fait des choses du sérail. Il aurait été contraint de se retirer de cette institution après sa mise à l'écart par le cercle présidentiel. Certains membres de la “garde rapprochée” du chef de l'Etat ont clairement affiché leur hostilité envers lui, selon ces sources. Le président Bouteflika ne serait pas étranger à cette situation, puisque c'est lui-même qui aurait décrété Rachid Aïssat persona non grata à El-Mouradia. Parmi les griefs retenus contre ce conseiller, qui faisait partie, jadis, de toutes les délégations accompagnant Bouteflika dans ses déplacements, figure en tête de liste la crise de la Kabylie. Selon les mêmes sources, le chef de l'Etat reproche à son désormais ex-conseiller d'avoir mal géré le dossier de la Kabylie.