La poétesse et traductrice iranienne Myriam Hidri a fait part, mercredi à Alger, de son intention de traduire certains textes écrits en prose et des extraits de poésie algérienne en langue persane. Invitée de la rencontre Echo des plumes au Théâtre national algérien (TNA), la poétesse iranienne a noté qu'il n'existait pas de traduction en persan de textes algériens, soulignant son intention de l'initier “pour faire connaître au citoyen iranien la richesse de la culture algérienne”. Par ailleurs, “les traductions du persan vers l'arabe sont rares en comparaison avec d'autres traductions”, a-t-elle ajouté. La poétesse iranienne compte à son actif des traductions en arabe de poèmes écrits en langue persane par le poète iranien Ahmed Reza Al Ahmadi qu'elle avait regroupé dans un seul livre intitulé Oiseaux dépourvus d'ailes édité en Algérie par l'Association El-Beit pour les arts et la culture. Née en 1984 à Al Ahouaz, dans le Sud de l'Iran, Myriam Hidri qui écrit en langues arabe et persane a traduit plusieurs textes en prose et des poèmes du persan vers l'arabe et vice-versa.