Le Cnapest exclut toute reprise sans la satisfaction de ses revendications, et l'Unpef a pris la résolution de ne surseoir à la grève qu'une fois signé le décret exécutif portant consécration des promesses de la tutelle. Les travailleurs grévistes affiliés à l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) ont tenu le pari, depuis le déclenchement de la grève il y a trois jours, de paralyser les établissements scolaires. Ainsi, à Oran, des enseignants de quelque 130 CEM sur les 158 que compte la wilaya ont suivi le mot d'ordre des six syndicats autonomes du secteur de l'éducation. Le même constat est relevé par les syndicalistes de l'Unpef sur la mobilisation des travailleurs qui ont réussi à paralyser toute activité administrative et professionnelle dans les 158 lycées et des autres CFPA des 26 communes de la ville d'Oran. À Béchar, la pression est aussi forte depuis le lancement de la grève à l'échelle nationale. Contacté, un représentant du Snapest nous a déclaré que les grévistes plaident pour une révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation nationale, la levée effective du monopole de la Centrale syndicale (UGTA) sur les œuvres sociales, la révision des critères de promotion et de progression de carrière et de l'âge du départ à la retraite, et la formation continue des enseignants. Aussi, la plupart des travailleurs de ce secteur que nous avons rencontrés ne sont pas d'accord avec la manière avec laquelle le ministère de l'Education a annoncé les récentes révisions des indemnités des travailleurs. Le même sentiment est partagé par l'ensemble des grévistes à l'ouest du pays en mettant notamment la pression sur les pouvoirs publics. Par ailleurs, le taux d'adhésion a atteint, dans la plupart des wilayas de l'Est, plus de 90% au troisième jour de débrayage, à l'exemple de Bordj Bou-Arréridj où la grève a été largement suivie dans tous les établissements scolaires, tous paliers confondus. Même constat dans la wilaya de Mila, où l'on a enregistré un taux de participation de 92% pour le secondaire et 95% pour les enseignants du moyen et du primaire, selon les coordinateurs du Cnapest et de l'Unpef. À Constantine, c'est un taux de 90% qui a été avancé par M. Boucetta, coordinateur du Cnapest. Alors que les adjoints d'éducation ont rejoint le mouvement avec un taux de participation de 88%, selon M. Fertaki, secrétaire général de la Coordination nationale des adjoints d'éducation. À Sétif, le taux de suivi a été estimé à hauteur de 85% pour le Cnapest, alors que l'Unpef avance, lui, un taux de participation de 95%. À El-Tarf, si à la Direction de l'éducation, on essaie de minimiser l'ampleur de ce débrayage, il n'en demeure pas moins que tous les établissements scolaires ont été paralysés, hier, avec un taux de suivi avoisinant les 95%. À Tizi Ouzou, les établissements scolaires étaient toujours paralysés sur tout le territoire de la wilaya, affirment les syndicalistes contactés. Selon les représentants locaux des syndicats grévistes, le taux de suivi du mouvement de grève est de 93% dans la wilaya de Tizi Ouzou où quelques écoles primaires acquises partiellement au syndicat FNTE affilié à l'UGTA ont ouvert leurs portes. Les représentants des différents syndicats, qui ont appelé à la grève, ont affirmé hier leur intention d'aller jusqu'au bout de leur action pour arracher leurs revendications. Alors que le Cnapest exclut toute reprise sans la satisfaction de ses revendications, l'Unpef, qui a réuni avant-hier matin son conseil de wilaya et dans la soirée de la même journée son conseil national, en est sortie avec la résolution de ne surseoir à la grève qu'une fois le décret exécutif portant consécration des promesses de la tutelle signé. Synthèses correspondants ali 16-10-2011 13:04 YoAth 15-10-2011 15:07 YoAth 15-10-2011 15:07 malik 15-10-2011 14:09 malik 15-10-2011 14:09 malik 15-10-2011 14:08 malik 15-10-2011 14:07 elkhayam 15-10-2011 09:55 YoAth 15-10-2011 09:04 YoAth 15-10-2011 09:02