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La fille des Aurès 49eme partie
Publié dans Liberté le 15 - 10 - 2011

Résumé : Nawel quittait son travail et allait récupérer son véhicule, lorsqu'elle constate qu'un véhicule de couleur bleue la bloquait. Elle reconnut aussitôt le véhicule du jeune Indien. Ce dernier semblait l'attendre et heureux de la revoir. Il l'invite à déjeuner. La jeune fille hésite un moment avant d'accepter.
Nawel referme son véhicule :
- J'aimerais bien découvrir les recettes de ton pays… Mais je ne devrais pas trop tarder…
- Parfait…. Nous allons déjeuner, puis je te redéposerais dans ce parking avant la fin de l'après-midi.
Il s'installe devant le volant et met un CD de musique indienne. Nawel se détendit. L'air conditionné, et un parfum capiteux rendait l'atmosphère du véhicule très agréable.
- Tu te rappelles au moins mon nom Nawel.. ?
- Oui… Euh Amar… Amar … Heu, j'ai oublié la suite, dit-elle toute confuse.
Il sourit :
- On peut dire que tu as de sérieux problèmes de mémoire. Je m'appelle Ammir et non Amar… Ammir Kumar.
Elle se mordit les lèvres :
- Je suis désolée… Ta carte est toujours dans mon sac à main.
- Et pourrais-je savoir à quoi a-t-elle servi ?
Elle sourit :
- À rien… Je plaisante bien sûr…. Mon amie Hakima m'avait conseillée d'assister à vos réceptions…. Si cela ne tenait qu'a elle, je l'aurais fait le jour même de notre rencontre.
- Hakima avait raison…
- C'est différent… Elle est journaliste… Elle travaille dans la culturelle…. Elle s'intéresse à tout ce qui touche de près les cultures universelles. Elle visionne des films, écoute de la musique classique, échange des idées via l'internet, et rencontre beaucoup de gens… Des artistes, des hommes de lettres et de culture….
- Tu devrais la suivre toi aussi dans ces initiatives, Nawel.
- Moi… Mais je n'ai pas le temps… Je suis trop prise dans l'engrenage de mon travail….
- Ce qui ne t'empêcherait pas de sortir, de rencontrer des gens, d'assister à un concert de musique ou d'aller voir un film de temps à autre.
- Hum… Tu as peut-être raison… Mais je ne suis pas aussi passionnée qu'elle.
Il sourit :
- Que connais-tu de mon pays.. ?
- Hein… ? Et toi que connais –tu du mien, répondit-elle hâtivement afin d'esquiver la question.
Il rit et Nawel trouve encore une fois qu'il avait de fort jolies dents.
- Une façon comme une autre de me répondre par la négative. Ce n'est pas grave… Je te ferais découvrir beaucoup de choses, si tu le veux bien.
- Tu ne réponds toujours pas à ma question Ammir, l'interrompt-elle afin de mettre fin à son embarras.
- Quelle question… ? Ah.. Si je connaissais l'Algérie… ?
Il prit une longue inspiration avant de lancer :
- Algérie mon amour…. Tu ne peux pas savoir à quel point j'adore ton pays… Ses gens…Son histoire…. Sa culture… Ses us et ses traditions…. Tout est si merveilleux ici… Si simple, si beau… Vous avez le grand Sud, la Kabylie, les Aurès, et un tas de jolies villes…. Je n'ai pas encore vu un pays où la mer rejoint la forêt sans transition, et où le printemps rejoint l'été d'un pas allègre. L'Algérie représente pour moi un second pays…. J'adore ton pays Nawel…. Si ce n'était pas le cas, je n'aurais jamais consenti à rester autant d'années ici…
- Mais je pensais que les diplomates bougeaient sans cesse.
- Exact. Seulement dans mon cas, je peux dire que j'ai eu beaucoup de chance …. J'ai été rappelé à plusieurs reprises.
Il se met à rire :
- Je suis indispensable dans un pays où on utilise comme langues courante, l'arabe et le français. Et je peux m'estimer heureux de connaître ces deux langues.
- Mais tu parles aussi assurément l'anglais. Et même pour les deux premières langues, je pense que tu aurais facilement pu les utiliser dans un autre pays..
- C'est vrai. Mais j'ai opté pour l'Algérie… J'ai tellement plaidé ma cause, que l'ancien ambassadeur était obligé de repartir sans moi…( Il rit) … Je lui ai raconté une de ces blagues salées…
- Hein… ?
- Heu…. Pardon, je crois que j'ai mal utilisé le mot… Je veux dire une blague assez drôle….
- Et c'était quoi cette blague ?.
Il sourit et la regarde :
- Eh bien…Je lui ai dit que j'étais en relation avec une Algérienne, et qu'on devait se marier…
- Aussi simple que ça ? Et il a mordu à l'hameçon pour plaider ta cause au niveau du ministère des Affaires étrangères de ton pays.
Il sourit d'un air espiègle :
- Non… Je plaisantais bien sûr… Mais cela avait suffi pour qu'il comprenne que je voulais un renouvellement de contrat ici dans ce beau pays. Et étant donné que je suis considéré comme un élément assez “sérieux”, j'ouvre droit de temps à autre à quelques faveurs.
- Mais jusqu'à quand… ?
- Je n'en sais rien…Peut-être qu'a la prochaine “rotation” je serais obligé de quitter les lieux. Mais je n'aimerais pas trop y penser.
Il contourne un jardin, et va tout bonnement garer devant un restaurant indien que Nawel ne connaissait pas :
- Je ne connais pas cet endroit figure-toi…
- Cela ne m'étonne pas. La plupart des clients de ce restaurant sont des habitués. Des gens du Moyen ou de l'Extrême-Orient qui apprécient la cuisine indienne. Bien sûr, il y a aussi des Algériens, et des passagers étrangers….
Il lui ouvrit la portière et l'aide à descendre :
- Après toi…
(À suivre)
Y. H.


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