Une situation dramatique, qui exige une mobilisation générale des autorités locales, des élus et de la société civile. Les journalistes de la presse écrite et de la radio locale sont appelés à prendre part à cette campagne de sensibilisation. Les cadres dirigeants de la Direction distribution d'électricité et de gaz de Béjaïa ont présenté, avant-hier à l'hôtel Le Zéphyr, le bilan 2010 de l'entreprise. En dépit d'une évolution de 3% du chiffre d'affaires, qui est de 37 milliards de dinars, le bilan est jugé mitigé eu égard aux capacités de l'entreprise et comparativement au taux de raccordement au gaz naturel où la wilaya est classée dernière avec moins de 30%. Présent à cette rencontre en compagnie du président de l'APW, le wali de Béjaïa n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme sur les oppositions de tiers au passage des ouvrages électriques et gaziers. Un problème qui se pose dans quatre wilayas, dont Béjaïa, et à l'origine d'une réunion tenue récemment au ministère de l'Intérieur. Il a indiqué que si rien n'est fait pour améliorer la situation du secteur, “Béjaïa risque d'être privée d'électricité.” Plus grave encore, “elle aura besoin d'importer de l'énergie. Et il n'est pas sûr que les autres wilayas se montrent solidaires.” Une situation dramatique, qui exige une mobilisation générale des autorités locales, des élus et de la société civile. Les journalistes de la presse écrite et de la radio locale sont appelés à prendre part à cette campagne de sensibilisation pour que cessent les oppositions des tiers aux projets d'utilité publique et qui risquent de compromettre le développement de la région. “Si le gaz et l'électricité n'arrivent pas, il ne peut pas y avoir d'investissement. Cela tombe sous maigre.” À Tizi N'Berber, sur les hauteurs de Cap Aokas, le problème avait duré quatre longues années. Finalement les propriétaires ont accepté le prix fixé par l'expert de la direction des domaines. Mais en même temps, un autre problème est survenu dans la commune de Darguina. Il dure depuis une année maintenant. Les pouvoirs publics, pour éviter tout embrasement, ne veulent pas susciter un nouveau mouvement social. Comme le recours à la force publique est exclu, le président de l'APW de Béjaïa a déclaré qu'il faut privilégier la voie du dialogue, et donc de régler les problèmes à l'amiable. Seulement, a rétorqué le nouveau directeur de l'énergie et des mines, “si la wilaya de Béjaïa ne réalise pas les trois projets (la centrale de Beni Ksila, la réhabilitation de celle de Darguina et l'autre projet prévu à Souk El-Tenine), on va souffrir. Le hic, c'est qu'il s'agit de terrains qui ne sont pas titrés. Plus incroyable encore, certains citoyens veulent à tout prix que le projet passe par leur terrain. Ils veulent des indemnisations.” Le directeur de la DD de Béjaïa, M. Bouchareb, a fait état aussi des difficultés de recouvrement des créances malgré la mise à disposition des facilités de paiement à la clientèle, des difficultés d'acquisition de terrains devant servir d'assiette à la construction d'ouvrages énergétiques et infrastructures de base. Mais aussi de lenteurs dans la délivrance des autorisations administratives, de difficulté d'accès aux compteurs d'énergie. Plus grave, d'empiètement sur les couloirs de servitude et agression des ouvrages énergétiques sans omettre la fraude et la rétrocession qui sont à l'origine des incidents (pertes d'énergie, risques et qualité de service). M. Ouyougoute Sil foudhni Karim O 27-10-2011 01:42 Sil foudhni Karim O 27-10-2011 01:40 algerien 26-10-2011 17:17 rafenv2011 26-10-2011 14:47 Samir2011 26-10-2011 13:33